Elle fait partie des villes durement touchées par les émeutes. À Bezons, dans le Val-d'Oise, la facture des dégradations atteindrait 1,5 million d'euros. Les vitres de l'hôtel de ville ont notamment été brisées et les réparations vont prendre du temps. Alors, en attendant, la mairie a fait appel à un graffeur pour embellir le chantier.
À Bezons, sur la façade de la mairie, un message d'espoir remplace peu à peu les panneaux de bois. Une fresque commencée il y a deux semaines par Baron, un artiste originaire de la ville qui souhaite effacer les traces des émeutes de juin dernier. "Moi j'ai grandi ici, c'est chez moi. Quand quelque chose se casse chez vous, vous le réparez ou vous rachetez autre chose, en tout cas, vous faites en sorte d'être bien chez vous. Moi, ça m'a fait plaisir qu'ils aient fait appel à moi" reconnaît l'artiste.
Après la mort du jeune Nahel à Nanterre, la mairie de cette ville de 32 000 habitants et prise pour cible par des casseurs. Un peu plus loin, des voitures sont incendiées et une partie de l'école primaire Angela Davis est brûlée.
Des réparations qui retardent les autres travaux
Aujourd'hui, à quelques jours de la rentrée scolaire, l'école est prête à accueillir les élèves. Pour la remettre en état, la mairie a dû investir près d'un million d'euros. "On avait programmé énormément de travaux dans les écoles et ailleurs, pour l'entretien de nos bâtiments (...) et malheureusement, on n'a pas pu réaliser l'ensemble des investissements puisqu'il fallait prioriser les réparations" déclare Nessrine Menhaoura, la maire de Bezons.
Dans la commune, le coût total des travaux sur les bâtiments publics touchés par les émeutes est estimé à 1,5 million d'euros.
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