VIDEO. Sécheresse : nouvelles restrictions en Île-de-France face au manque d'eau et de pluie

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VIDEO. Sécheresse : nouvelles restrictions en Île-de-France face au manque d'eau et de pluie ©France 3 PIDF

Le préfet des Yvelines a décidé d'étendre les mesures d'économie d'eau à tout le sud-est du département. Qu'est-ce que cela implique réellement pour les particuliers et les professionnels ?

Une verveine des jardins bien protégée grâce à la cosse de sarrasin qui garde l'humidité et se décompose très lentement. Les impatiences, trop gourmandes en eau, ont disparu. La ville de Plaisir a modifié ses plantations. "On avait déjà anticipé aussi sur le type de fleurissement, beaucoup plus de vivaces, de plantes résistantes au sec, paillage systématique des massifs pour éviter l'évaporation, utilisation d'arbustes", voilà quelques-uns des secrets de Thierry Petit, chef de service des espaces verts de la ville pour une commune fleurie sans être trop gourmande en eau.

L'arrosage se fait avec les 300 000m3 d'eau de pluie stockés dans trois bassins. Les restrictions poussent les villes à repenser leurs usages. "Nos 80 voitures, aujourd'hui, on ne les nettoie plus en interne avec l'eau, on réfléchit à la récupération des eaux de pluie par rapport aux constructions" déclare Joséphine Kollmannsberger, la maire de Plaisir. 

Le golf se met au vert

Au golf de Saint-Nom-la-Brétèche, on dépense 120 000 euros pour l'eau par an. Un budget qui reste stable depuis dix ans puisque seulement 70% de la pelouse est arrosée, "largement assez pour permettre le jeu de golf" selon Laurent Murail, surintendant au golf de Saint-Nom-la-Brétèche. Ici, un logiciel d'arrosage pilote les gouttes d'eau au bon endroit, sur les greens, avec une eau de récupération. "On récupère l'eau pluviale des environs du golf, c'est-à-dire des cités pavillonnaires autour du golf, du parking du golf, de la toiture du golf et, en fin de compte, on fait transiter l'eau dans un petit ruisseau, on prétraite l'eau avec des aérateurs et on stocke l'eau dans notre bâche d'arrosage". 

À terme, "le but, c'est de pouvoir utiliser les eaux usées, impropres (...) il y a des études qui sont faites par rapport à certaines graminées (...) qui vont être moins consommatrice d'eau" rapporte Jean-Franck Bourou, directeur du golf de Saint-Nom-la-Brétèche et président de l'association des directeurs de golf de France. 

Le golf teste même l'absence totale d'arrosage du green qui reverdira aux prochaines pluies. 

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