Pointant du doigt le risque d’une concurrence exacerbée, les professionnels protestent notamment contre une augmentation du numerus clausus. Ils demandent aussi un accès aux voies olympiques et plus de droits pour les travailleurs des plateformes comme Uber.
Quel avenir pour les professionnels du secteur des VTC (voitures de transport avec chauffeur) ? En Île-de-France, deux cortèges d'environ un millier de chauffeurs au total sont partis ce lundi matin des aéroports d'Orly et Roissy avant de converger sur la place Saint-Augustin, près de l'Elysée, selon le syndicat INV.
Objectif : manifester pour demander la limitation du numerus clausus, pour restreindre l’arrivée de nouveaux chauffeurs sur les plateformes de réservation comme Uber.
Plusieurs centaines de VTC manifestent en ralentissant la circulation entre les aéroports et #Paris: ils protestent contre leur exclusion des voies olympiques. #JO2024 pic.twitter.com/wF2mblnFtf
— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) January 8, 2024
L’entreprise évoque auprès de l’AFP une "forte progression" de la demande de courses et assure que "le marché est suffisamment vaste pour que chaque chauffeur VTC puisse réaliser son activité".
Les chauffeurs demandent plus de droits
A Paris, les grévistes réclament également un accès aux voies olympiques en vue des JO de 2024. Ils souhaitent aussi que la France soutienne la législation européenne sur les droits des travailleurs des plateformes.
Le gouvernement s'est opposé, avec d'autres pays comme l'Italie ou la Suède, à cette législation négociée avec le Parlement européen, qui prévoyait de requalifier comme salariés de nombreuses personnes travaillant pour des applications comme Uber ou Deliveroo, aujourd'hui considérées comme des indépendants.
Des centaines de chauffeurs ont également manifesté à Marseille et Nantes ce lundi.