Dès le 1er août, la prime à la conversion – censée pousser les automobilistes à acquérir des véhicules plus propres – verra ses conditions d’attribution durcies. En parallèle, il est de plus en plus difficile de rouler avec une voiture ancienne en Île-de-France.
Alors que les conditions de circulation sont de plus en plus strictes en région parisienne, l’accès à la prime à la conversion, au niveau national cette fois, est complexifié. Dès jeudi prochain, les conditions d’attribution et les montants évoluent, après un décret du ministère de la Transition écologique mi-juillet.
Parmi les changements annoncés, les véhicules acquis devront présenter des émissions de CO2 inférieures à 117 grammes par kilomètre (contre un plafond de 122 grammes jusqu'à présent). Les vignettes Crit'air 2 et les immatriculations avant le 1er septembre 2019 ne font plus partie du dispositif – ce qui concerne donc presque l’ensemble des véhicules diesels. Les vignettes Crit’air 1 restent, elles, toutes concernées.
L'achat de véhicules de plus de 60 000 euros exclu du dispositif
Pour ce qui est des montants, l’aide sera maintenant définie selon le « revenu fiscal de référence par part », et donc plus comme avant selon le caractère imposable ou non du ménage.Les niveaux de prime baissent globalement, sauf pour ce qui concerne les véhicules les moins polluants. L’aide pourra ainsi encore s’élever à 5 000 euros, mais uniquement pour l’achat d’une voiture hybride ou électrique, et dans le cas d’un ménage modeste. Pour le reste, le bonus devrait varier entre 1 500 et 3 000 euros.
Côté diesel, l’acquisition de véhicules flex-fuel fonctionnant au superéthanol E85 est par ailleurs promue. L'achat de véhicules de plus de 60 000 euros sera, lui, exclu.