Pour le républicain Jérôme Chartier, Claude Bartolone continue dans "le mélange des genres" à l'occasion des Journées du Patrimoine

Jérôme Chartier, député LR du Val-d'Oise était l'invité de Samedi Politique ce 19 septembre. Le responsable du projet régional de Valérie Pécresse continue de dénoncer le mélange des genres de Claude Bartolone qui a accueilli les visiteurs à l'Assemblée lors des journées du patrimoine. 

Pas content. 

Bartolone mélange les genres

Jérôme Chartier, député LR, du Val-d'Oise, était l'invité de France 3 Paris Île-de-France, ce samedi 19 septembre. "On continue le mélange des genres. La meilleure preuve c'est ce qui vient de se passer", s'est-il exclamé en voyant les images de Claude Bartolone, accueillant les visiteurs à l'Assemblée à l'occasion des Journées du Patrimoine.
La droite reproche en effet à Claude Bartolone de mêler sa campagne des régionales en Île-de-France à son poste au Perchoir. On lui rétorque qu'il n'y a rien de scandaleux à accueillir les visiteurs en leur expliquant que "l'Assemblée est le coeur battant de la démocratie". "Vous êtes dans ses conversations quand il reçoit les Français à l'Assemblée, moi je n'y suis pas. Il est mis en avant", répond Jérôme Chartier. 

Pourtant, cette semaine, Claude Bartolone n'a pas présidé la séance des Questions au gouvernement, comme il s'y était engagé. Cela ne suffit pour celui qui est chargé du projet régional de Valérie Pécresse.

"Il n'a pas présidé la séance des Questions au gouvernement, mais le débat sur les réfugiés qui a été retransmis. Qui l'a présidé ? Claude Bartolone", commente Jérome Chartier. "Ca veut dire qu'il se met en retrait pour les QAG et de l'autre il continue à passer à la télévision", s'interroge-t-il, faussement naïf, avant d'asséner le coup de grâce.

"Moi je veux que Claude Bartolone se mette en retrait de sa responsabilité de président de l'Assemblée nationale. C'est bien le moins. On est en campagne électorale. 3 mois dans un mandat de 5 ans. Franchement !", conclut Jérôme Chartier. 

 
Macron, pragmatique mais pas politique

Jérôme Chartier est également revenu sur la polémique après les propos d'Emmanuel Macron sur le statut des fonctionnaires. "Monsieur Macron, c'est le gendre idéal de la gauche. C'est celui qui présente bien et qui est bien sous tout rapports", commence-t-il avant d'ajouter : "c'est aussi celui qui n'a jamais réussi à faire voter une loi avec sa majorité". 

"Moi je le définis ainsi. Ce n'est pas un politique. C'est un pragmatique. Monsieur Macron, il serait certainement un très bon ministre de l'économie pour n'importe quel pays dans le monde. Mais il ne fait pas de politique. Moi je lui reproche de ne pas avoir de vision politique", commente le maire de Domont. 

Fidèle de Fillon

La vision politique, c'est ce qu'il reconnaît à François Fillon, dont il est l'un des fidèles. Le député de Paris publie un livre où il dévoile sa personnalité pour se défaire de son image de droopy ombrageux. "François Fillon est Sarthois. Ce sont des gens qui sont réservés. Il n'est ni secret, ni ombrageux. Il est réservé. C'est sa nature", explique Jérôme Chartier. 

Regrette-t-il alors le (léger) déballage intime de son champion ? "Il va plus loin que ce que sa nature lui commande, parce qu'il est candidat à la primaire et il doit se devoir de connaissance de ce qu'il est à tous les Français. Ce qu'on aime chez les Français, c'est leur histoire et François Fillon est un homme qui a une vraie histoire", conclut Jérôme Chartier.