La décision a été annoncée après une nouvelle assemblée générale : le mouvement de grève à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) est reconduit jusqu’au vendredi 17 janvier. Objectif : faire en sorte que rien ne sorte ni par camion, ni par pipeline.
Après désormais plus d’un mois de grève à la raffinerie Total de Grandpuits, en Seine-et-Marne, le mouvement – mené à l’appel de la CGT et FO, majoritaires – va se poursuivre une semaine supplémentaire, jusqu’au 17 janvier. Une décision annoncée après une nouvelle assemblée générale, ce vendredi.Difficile de donner le taux de grévistes sur place, tant les chiffres diffèrent entre direction et syndicats. Les premiers n’indiquent pas plus de 10 % de salariés en grève en moyenne par jour, alors que les seconds évoquent parfois jusqu’à 60 % de grévistes.Reste un constat : le blocage de l’approvisionnement ne prend pour l’instant pas, les stations-service ne rencontrant pas jusqu’ici de grosses perturbations. A partir du mardi 14 jusqu’au jeudi 16, les centrales syndicales appellent donc à faire en sorte que rien ne sorte de la raffinerie – où sont transformées 4,9 millions de tonnes de pétrole brut chaque année – et ce ni par camion, ni par pipeline. Un pipeline qui, à Grandpuits, représente près de 250 km de tuyaux.