Menaces d’attaques contre des lycées sur Internet : l’enquête confiée au parquet de Paris

Ce mercredi, le parquet de Paris a été chargé d’une enquête concernant des menaces d'attentats postées sur les les ENT, les espaces numériques de travail où enseignants, parents et élèves communiquent. Plusieurs lycées franciliens sont concernés par ces attaques.

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La section cyber du parquet de Paris a ouvert une enquête après la publication de menaces d'attentats contre plusieurs lycées depuis la rentrée 2023, a-t-on appris ce mercredi auprès de l'institution judiciaire. 

Les investigations sont confiées à l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), précise le ministère public. Plusieurs parquets situés près des établissements concernés ont été dessaisis de l’affaire. Parmi eux, celui de Meaux en Seine-et-Marne. 

"Une vingtaine d'établissements sont concernés par des menaces qui ont circulé sur les ENT, ces portails internet qui mettent en relation les élèves, les parents et les enseignants avec des messages similaires d'un bout à l'autre du pays, donc des comptes piratés", a confirmé ce mercredi sur BFM le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye. 

Menaces de mort 

L'enquête porte sur des faits qualifiés à ce stade de menaces de mort et atteintes à un système automatisé de données. Les établissements scolaires ont reçu les menaces d'attentat par mail, sur leurs espaces numériques de travail (ENT), qui ont été piratés. Parmi cette vingtaine d’établissements se trouvent des collèges et des lycées des académies de Créteil et Versailles.  

"Les forces de police sont intervenues pour évacuer les établissements, pour fouiller, vérifier si ces menaces se concrétisaient. A ce jour, elles ne se sont pas concrétisées", a poursuivi le ministre.

Lundi et mardi, des menaces ont été repérées sur des groupes Whatsapp d’élèves et de parents. Selon une source policière citée par l’AFP, des  "levées de doutes" a eu lieu. Le lycée Louis-Lumière situé à Chelles, en Seine-et-Marne a notamment été visé. "Nous avons tout de suite appelé le commissariat. Les messages sont apparus le lundi soir et nous avons pu faire le nécessaire avant la rentrée de mardi afin de ne pas retarder la rentrée mardi", précise l'Académie de Créteil. Le ministère de l'Education nationale a demandé aux établissements de systématiquement déposer plainte et de mieux sécuriser les ENT.

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