Lundi matin riverains et élus, opposés à l'arrivée du futur CDG Express ont bloqué l'accès au chantier afin d'empêcher les travaux. La concertation sur ce projet contesté est toujours en cours.
La fronde s'organise à Mitry-Mory contre l'arrivée de la ligne du Charles de Gaulle Express qui doit relier l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à la gare de l'Est. Ce lundi 4 février ils s'étaient donné rendez-vous dès 7h du matin. Une cinquantaine de riverains mais aussi des élus a bloqué l'accès au chantier. Impossible donc pour les camions d'arriver sur le site. Les travaux sont pour l'instant à l'arrêt.Bravo à la maire de Mitry-Mory Charlotte Blandiot-Faride et à tous les Mitryiens engagés ce matin pour stopper les travaux du #CDGExpress
— IDFmobilitésPCF (@IDFmobilitesPCF) 4 février 2019
Non à ce grand chantier inutile
Non aux 2 milliards dépensés pour un train pour riches
Priorité au #RERB ! pic.twitter.com/LS8X44Unnv
Aujourd'hui les opposants contestent le commencement des travaux alors que la concertation n'est encore pas achevée. Ils dénoncent un passage en force. Dans un communiqué de presse publié le 31 janvier, l'élue écrit :
"madame Elisabeth BORNE, ministre des Transports, a confié à monsieur Michel CADOT, préfet de la région Île-de-France, l’organisation d’une concertation visant à déterminer l’opportunité de son maintien. Ce faisant, elle s’est engagée à ce que ce projet soit abandonné si démonstration était faite de son impact négatif sur les transports du quotidien, notamment sur les lignes B, K et P. Pourtant, avant même la fin de cette concertation, les travaux du CDG Express ont débuté à Mitry-Mory dès le lundi 28 janvier."
Les engins avaient déjà quitter les lieux le 1er février, la maire en témoignait dans une vidéo postée pour sur facebook. La veille, accompagnée de conseillers régionaux et départementaux et de représentants d'associations d'usagers, elle donnait une conférence de presse pour avertir du blocage du chantier.
La maire communiste de la ville Charlotte Blandiot-Faride, fait partie de la centaine d'élus qui demandent la suspension de ce projet.