Manger bio dans les cantines, ce n'est pas si courant. Fontenay-Trésigny en Seine-et-Marne est la première commune de l'Est francilien à recevoir ce label. Les enfants ne mangent donc plus de cordons bleus, de nuggets ou de poisson et de viande reconstitués.
Salade-concombre en entrée et semoule-carotte en plat : les enfants d'une école de Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne) ont l'air de se régaler car un tiers du repas est bio, et pour eux c'est important : "le bio, pour moi, ce sont des agriculteurs qui le font, le pas bio, ce sont des usines", raconte ainsi un des élèves.
Dans la salade du jour : "les radis sont locaux, les petites tomates et les concombres aussi", explique Jean-Claude Cocquelet, adjoint (DVG) au maire de Fontenay-Trésigny.Les plats sont fournis par un prestataire : viande, légumes, produits laitiers, tout est traçable sans pesticide. "Il faut faire attention à l'eau, au gaspillage pour les enfants, toutes ces petites choses qui se rajoutent et qui font un moment donné que l'on obtient un label", poursuit l'adjoint.
Plus de barquettes en plastique ni de plats recomposés
Parmi les contraintes imposées par le label : plus de barquettes en plastique, plus de plats recomposés, il n'y a dont plus de "cordon bleu, de nuggets, de poisson et de viande reconstitués, tout cela c'est banni parce que c'est pas bon", raconte l'élu.50% de bio d'ici 2022, tel est l'objectif voulu par le gouvernement. C'est réalisable pour le maire de cette commune : "Cela va demander de gros efforts de nos prestataires puisqu'ils faut qu'ils puissent se servir avoir les produits bios et locaux. Dans une région comme l'Île-de-France, on peut penser que c'est difficile, mais c'est réalisable", pense Patrick Rossilli.À condition de payer un peu plus. Ici, les tarifs ont augmenté de 15%. Mais les enfants eux n'ont pas l'air de s'en plaindre.