Trois jeunes ont été interpellés pour avoir appelé 250 fois les gendarmes pour de fausses alertes, afin de se "venger" d'une famille avec laquelle ils étaient en conflit. Des canulars téléphoniques, appelés "swating", que les jeunes ont reconnus...
De fausses alertes, des homicides et des agressions imaginaires... C'est ce que la justice reproche à trois jeunes de Seine-et-Marne, dont l'un, majeur, a été condamné à de la prison avec sursis. Les deux autres, mineurs, ont été mis en examen.
Interpellés lundi, ils avaient appelé 250 fois les gendarmes pour se "venger" d'une famille. Ils avaient notamment dénoncer des fausses "infractions graves" : "meurtre", "infanticide", "rixe". Selon la gendarmerie, les auteurs de ce canular "sollicitaient des interventions urgentes". En mars, ils avaient aussi appelé des gendarmes de Montpellier en "menaçant de commettre un attentat sur la place de la Comédie et dans un centre commercial".