Des peines de six ans ferme à cinq ans avec sursis pour les violeurs d'une fillette

Trois jeunes hommes ont été condamnés à Bobigny à des peines de six ans de prison ferme à cinq ans avec sursis pour le viol collectif d'une fillette de 11 ans en 2011 au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis, a-t-on appris mardi auprès de l'avocate de la victime.

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Deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années ont été condamnés à cinq ans de prison avec sursis. Un troisième accusé, absent lors de ce procès qui s'est tenu du 8 au 11 décembre à huis clos devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis, a lui été condamné à six ans ferme.

Au total, sept jeunes hommes sont impliqués dans ce viol collectif. Les quatre derniers accusés, mineurs, seront jugés par le tribunal pour enfants de Bobigny les 21 et 22 décembre, également à huis clos, selon l'avocate de la victime, Anne Jonquet.

En mars 2011, la fillette et l'une de ses amies sont abordées dans la cité des Quatre-Tours, au Blanc-Mesnil, par sept garçons. Parmi eux, six sont mineurs, dont quatre ont moins de 16 ans. La fillette est alors emmenée de force dans un immeuble, tandis que son amie, qui n'est pas molestée, prend la fuite.

"Difficile d'être satisfait" par le verdict

Conduite dans le sous-sol de l'un des immeubles, la victime est forcée à faire des fellations à ses agresseurs, avant qu'ils ne la laissent repartir. Ce n'est
que quelques jours plus tard qu'elle se confiera à sa grande soeur. Pour Anne Jonquet, "il est difficile d'être satisfait" par le verdict rendu par la cour d'assises, "surtout quand il n'y a pas de peine de prison ferme".

"Ma cliente n'a pas d'esprit de vengeance, même si elle a dit qu'elle ne pardonnait pas", a ajouté l'avocate. "La cour a tenu compte du fait que l'un des accusés est en fac de math et qu'un autre travaille", a-t-elle poursuivi. Mais aussi du fait que, "depuis le début de la procédure, aussi bien au cours de l'instruction que lors de l'audience, ils ont reconnu les faits : cela a joué en leur faveur".

Les peines de prison avec sursis ont été assorties de trois ans de mise à l'épreuve pour les deux accusés.
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