Éducation : les enseignants de Seine-Saint-Denis manifestent pour demander un "plan d’urgence" après deux mois de mobilisation

La mobilisation des enseignants se poursuit pour réclamer la mise en place d’un "plan d’urgence pour l’éducation" dans le département, avec un nouvel appel à la grève et une manifestation au départ de la place du Trocadéro à Paris ce lundi après-midi.

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"Dans le 93 gagnons un plan d’urgence pour l’éducation", peut-on lire sur une banderole affichée par les manifestants, ce lundi sur la place du Trocadéro. En ce jour de rentrée des vacances de printemps, l’intersyndicale FSU, CGT Éduc’action, Sud éducation et CNT éducation appelle les enseignants de Seine-Saint-Denis à poursuivre la grève et à défiler dans la capitale.

Certains enseignants se sont par ailleurs rassemblés ce matin à la bourse du travail de Bobigny pour préparer la manifestation parisienne. "On estime que seulement 60% des absences sont remplacées correctement. De ce fait, il manque des personnels. En début d’année, à la rentrée, 7% des postes de remplaçants restent vacants sur ce département", explique Marie-Hélène Plard, responsable FSU-Snuipp 93, et directrice d’école maternelle.

"On a budgété les besoins à 358 millions d’euros"

"Il y a besoin d’un apport supplémentaire d’enseignants pour pouvoir répondre aux besoins et à la continuité du service public d’éducation, poursuit Marie-Hélène Plard. On a budgété les besoins à 358 millions d’euros. La somme peut paraître vertigineuse mais c’est à peine 1000 euros par élève de Seine-Saint-Denis."

La mobilisation a débuté le 26 février dernier. "Depuis bientôt deux mois, (...) une mobilisation aussi puissante qu’historique rassemble élèves, parents, personnels et élu·es de la Seine-Saint-Denis pour exiger un plan d’urgence pour l’école publique, contre le « choc des savoirs'", raconte l’intersyndicale dans un communiqué, en appelant "les personnels à poursuivre la grève".

Le rectorat de Créteil compte 13% de grévistes dans les écoles maternelles et primaires et 9% de grévistes dans les collèges et les lycées. Les syndicats, eux, annoncent un taux de 30% de grévistes. Aucun établissement du secondaire n'a été fermé, poursuit le rectorat.

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