Alors que le syndicat SUD-Rail explique que le technicentre du Landy à Saint-Denis, en charge des TGV Nord, Eurostar et Thalys, est « à l'arrêt complet » ce mardi, la direction de la SNCF ne prévoit pas d’impact sur la circulation des trains demain mercredi.
Si le trafic est presque revenu à la normale cette semaine sur l'axe TGV Atlantique, un mouvement de grève et des débrayages sont en cours au technicentre du Landy, à Saint-Denis, chargé d’entretenir les TGV de l'axe Nord, l’Eurostar et le Thalys. Fabien Monteil, de SUD-Rail, annonce que « l'établissement est à l'arrêt complet ».Le syndicat assure qu’« il y a déjà des retards », expliquant que « quelques cadres font du boulot de production » et « quelques agents » travaillent mais « disent qu'ils vont rejoindre le mouvement demain ». Dans un communiqué, SUD-Rail affirme ainsi que « l'embrasement social s'amplifie dans les ateliers de maintenances TGV et plus particulièrement ceux d'Île-de-France ».
Le trafic des trains à grande vitesse ce lundi matin :
— Groupe SNCF (@GroupeSNCF) November 2, 2019
✅ TGV Est
✅ TGV Nord
✅ TGV Sud-Est
☑️ 9 TGV sur 10 sur le réseau Atlantique. Prévision d’un retour à la normale la semaine suivante. https://t.co/gO1LeAemQf
"Ce soir, les rames sortent"
De son côté, la direction de la SNCF assure au contraire que « la production n'était pas affectée » par les arrêts de travail, d’après un porte-parole :« Les opérations de maintenance prévues pour la journée, en entretien, nombre de rames et en qualité, seront réalisées, explique la direction. Ce soir, les rames sortent. »Il y a aujourd'hui des débrayages et une grève, mais la production n'est pas totalement interrompue. Il n'est pas prévu de retard pour la sortie des rames en fin de journée, pas d'annonce de perturbation du trafic mercredi.
Dans un tract, la CGT-Cheminots appelle par ailleurs, après le mouvement des derniers jours, les agents de maintenance « à participer en masse » aux assemblées générales dans chaque atelier pour « débattre des revendications » - dont l'augmentation d'une prime, pour ensuite les « porter au dirigeant d'établissement ». Le syndicat accuse la direction de vouloir « diviser les cheminots » en organisant mercredi une table ronde consacrée « uniquement aux ateliers TGV de la région parisienne ». La CGT réclame ainsi « une table ronde nationale » pour « toutes les activités » de maintenance.