L'odeur prégnante du chantier fait fermer l'école et les riverains se bouchent le nez

A Saint-Denis, quartier de la Plaine, l'odeur apparue la semaine dernière,émanant du chantier d'en face, a conduit le groupe scolaire Taos Amrouche a fermer ses portes pendant deux jours en fin de semaine. Le chantier a été bâché, et chacun attend les résultats des analyses en se bouchant le nez

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C'est mardi dernier, le 19 juin, que soudain, cette odeur très désagréable s'est répandue, envahissant très vite tout le quartier. Une de ces odeurs âcres qui vous saisit et vous enveloppe très vite. Au point qu'en quelques minutes vous avez l'impression que vous en êtes imprégné, de la tête aux pieds, dans et sous vos vêtements.

Dans les salles de classe du groupe scolaire Taos Amrouche, enfants et adultes se demandent ce qui arrive. Dans le quartier, les riverains se bouchent le nez. Mais tout de suite, chacun comprend que cette émanation vient de l'énorme chantier, juste en face de l'école. Un chantier qui remue beaucoup de terre et où, surtout, les pelleteuses creusent profond dans le sous-sol, sur l'emplacement d'anciennes usines que tout le monde a oubliées.

Dans l'école les enseignants rassemblent les enfants dans les salles de classe. Mais à mesure que l'odeur s'insinue, l'inquiétude monte dans les rangs. Certains enfants et des adultes sont pris de maux de tête. Il y a même un enfant saisi d'un léger malaise.

Médecin et pompiers, appelés, arrivent sur place, examinent chacun, mais ne trouvent rien d'anormal, hormis cette odeur qui prend à la gorge. La direction du groupe scolaire décide de renvoyer tout le monde chez soi. L'établissement va rester fermer jusqu'à ce lundi matin, 25 juin.

Des analyses d'air et d'eau sont immédiatement faites, dès le premier jour, mardi donc. Leurs résultats ne montrent rien d'alarmant. Des prélèvements sont réalisés sur les terres remuées. Les résultats devraient en être connus ce lundi 25 juin. En attendant, les terres du chantier ont été bâchées. Et dans le quartier, parents d'élèves (qui sont aussi souvent des riverains) et habitants s'inquiètent
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