Paris 2024 : Gecina et BNP Paribas abandonnent leur candidature pour construire le village olympique

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La société foncière et la filiale immobilière de la banque jettent l’éponge : ils ne construiront pas le village olympique censé les athlètes en 2024. Ce dernier doit s'étendre sur 51 hectares, à cheval entre Saint-Ouen, Saint-Denis et L’Île-Saint-Denis.

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Si certains habitants en Seine-Saint-Denis s’inquiètent des futurs aménagements prévus en vue de Paris 2024, on apprend ce vendredi que le projet de village olympique ne sera pas confié à Gecina et BNP Paribas. La société foncière spécialisée dans les bureaux et la filiale immobilière de la banque retirent en effet leur candidature commune, et ne déposeront ainsi pas d’offre.Le groupement faisait partie des constructeurs potentiels sélectionnés au printemps par la Solideo : l'établissement public en charge de superviser la construction des futurs sites olympiques. Ce dernier a réagi à la nouvelle en rappelant simplement que la consultation se poursuivrait avec les autres candidats, avant une désignation attendue fin novembre.

100 000 m2 de logements et bureaux en projet

« Un travail important a été réalisé par Gecina et ses partenaires », a expliqué la foncière, mais « le résultat de ces travaux ne permettait pas de répondre aux contraintes de délai, techniques, économiques et financières ».
Le marché en question concerne deux lots de terrains à construire à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, sur le futur village. Soit plus de 100 000 m2 de logements et bureaux en projet.Le village, emblème des JO, s’étendra au total sur 51 hectares, à cheval sur trois communes : Saint-Ouen, Saint-Denis et L’Île-Saint-Denis. Il devra accueillir 15 600 sportifs et leurs accompagnateurs.

Un futur quartier de 3 000 logements au nord de Paris

Les jeux terminés, les bâtiments seront reconfigurés pour faire place à un nouveau quartier, avec plus de 3 000 logements et 135 000 m2 de bureaux, de commerces et de services divers. L’espace – dont le chantier doit démarrer début 2021 et se terminer début 2024 – accueillera aussi des écoles, équipements sportifs et espaces verts.Au-delà du retrait de Gecina et BNP Paribas, trois groupements restent en lice, dont l'un, candidat pour les deux lots, est formé de deux entités du colosse du bâtiment, Bouygues, réunies à une filiale d'investissements immobiliers de l'assureur Axa. Les deux autres lors se concentrent chacun sur un lot : un groupement dominé par la Caisse des dépôts, bras financier de l'Etat, et un autre qui réunit Nexity, premier promoteur français, et Eiffage, grand acteur du BTP.
 
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