Saint-Denis : des mères "victimes de menaces" pour avoir participé à des chaînes humaines contre le trafic de drogue

La mairie de Saint-Denis a exprimé jeudi son soutien à des mères « victimes de menaces » : des tentatives d'intimidation face aux chaînes humaines anti-trafic formées par les parents devant les écoles, pour protéger symboliquement les lieux.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
La mairie dénonce une « situation ubuesque ». A Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, la Ville vient d’apporter jeudi son soutien à des mères « victimes de menaces » en représailles à leur mobilisation symbolique devant des écoles, où elles forment des chaînes humaines pour les protéger du trafic de drogues.« Certaines familles formulent le souhait de quitter leur logement par mesure de sécurité », explique la municipalité communiste dans un communiqué. « Certaines mamans sont victimes de menaces et d'intimidation en représailles » à leur action devant les écoles des cités Cité Gabriel-Péri et Delaunay-Belleville, toujours selon la Ville, dont le maire est Laurent Russier.

« Si des personnes doivent effectivement partir, ce sont les dealers »

« Trois familles ont fait une demande de relogement pour motif de sécurité », confirme par ailleurs l'un des bailleurs de la cité Delaunay-Belleville. Un quartier souvent cité parmi les principaux points de trafic du département : un autre bailleur social – qui a débuté des travaux de sécurisation et avait signalé le problème dès 2015 – raconte d’ailleurs qu’il « peut y avoir 50 à 60 clients dans le square situé près des habitations ».De son côté, la mairie de Saint-Denis explique qu'elle « proposera des solutions de relogement pour ceux qui souhaitent rester dans la ville ». « Si des personnes doivent effectivement partir, ce sont les dealers, pas les victimes », d’après la commune.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information