L'incendie qui avait ravagé l’immeuble insalubre du 20, boulevard Vincent-Auriol dans la nuit du 25 au 26 août 2005 avait fait dix-sept morts dont quatorze enfants. L’hommage débutera à midi dans le parc James-Joyce (13e).
C'était il y a dix ans, un incendie ravageait un immeuble insalubre du boulevard Vincent-Auriol. Le bilan était terrible, dix-sept personnes trouvaient la mort dans ce drame.
Environ 130 personnes originaires du Mali, du Sénégal, de Côte d'Ivoire et de Gambie, dont une centaine d'enfants, vivaient dans cet immeuble vétuste lorsque le sinistre s'était déclaré, dans la nuit du 25 au 26 août 2005. Le feu était parti de poussettes stationnées au rez-de-chaussée avant de se propager dans la cage d'escalier puis à des appartements dont les murs en contreplaqué n'étaient pas en conformité avec les normes anti-incendie et avaient facilité la propagation du feu, selon un rapport d'expertise. Les plaques de contreplaqué avaient été posées cinq ans plus tôt pour pallier le problème de saturnisme provoqué par la présence de plomb dans les revêtements muraux.
En janvier 2012, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné à 60.000 euros d'amendes et à des centaines de milliers d'euros de dommages et intérêts l'association qui gérait cet immeuble, et l'entreprise en bâtiment qui avait effectué les travaux.
L’hommage aux victimes de cet incendie débutera à midi par un rendez-vous silencieux dans le « jardin de la mémoire » aménagé dans le parc James-Joyce. Il se poursuivra avec pique-nique et tournoi de foot, à la Poterne des Peupliers.