Jeudi 17 décembre, un chef d'entreprise a tué son épouse avant de retourner l'arme contre lui. Il avait auparavant blessé par balles deux de ses salariés. Le GIGN et une centaine de gendarmes ont été mobilisés pour cette prise d'otage à Domont.
Jeudi 17 décembre, la gendarmerie de Domont (Val d'Oise) est appelée par une femmme pour des faits de violence avec arme commis par son conjoint sur deux de leurs salariés au sein de leur entreprise. Une fois sur place, la gendarmerie n'arrive plus à entrer en contact avec la femme de 44 ans mais découvre deux salariés blessés par balle, dont le pronostic vital n'est pas engagé.
L'auteur des coups de feu vient de prendre sa femme en otage. Le GIGN est envoyé sur place vers 20h, essaye d'entrer en contact avec le mise en cause mais n'y parvient pas. Un robot est alors envoyé en repérage et permet découvrir les corps sans vie de la femme et de son ex-conjoint.
Le couple, qui avait trois filles en bas âge, était en instance de divorce. L'homme âgé de 58 ans, "avait été déféré à deux reprises (en 2019 et 2020) et condamné pour violences sur son épouse de 44 ans" précise le parquet de Pontoise dans un communiqué.
"Je suis très choqué par ce drame, d'autant plus que je connaissais un homme jovial, sympathique, prêt à rendre service" réagit le député LREM de la circonscription. Dominique Da Silva mangeait régulièrement dans un restaurant à Moisselles (Val d'Oise), géré par l'auteur des faits. "Dominique G. racontait à tout le monde que sa séparation avec sa femme était très compliquée, car ils co-géraient leur entreprise d'aménagement paysager à Domont. Ils voulaient se quitter mais travaillaient ensemble. Jamais je n'aurais imaginé que cela aboutisse à un tel drame"
En 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit 25 de plus que l'année précédente.