La carte d'implantation du moustique tigre en 2018 montre sa présence "active'" dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Vecteur de plusieurs maladies, les autorités appellent à la vigilance à son égard.
On le reconnaît à ses rayures noires et blanches, du corps aux pattes. Il est généralement plus petit que le moustique commun mais également plus dangereux : le moustique tigre peut transmettre le chikungunya, la dengue et le virus zika.
Maladies
Implanté dans 42 départements de la métropole, il est considéré par les autorités sanitaires comme "actif et installé" dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.Il est particulièrement surveillé par les autorités sanitaires du 1er mai au 30 novembre, pendant sa période d'activité en métropole.
La DGS rappelle que 11 cas autochtones de dengue ont été signalés dans l'Hérault en 2014, 7 cas autochtones de dengue dans le Gard en 2015 et 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017.
Recommandations
Pour éviter la prolifération du moustique tigre, "il est très important de supprimer les eaux stagnantes", car elles permettent sa reproduction.La DGS préconise d'enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, de changer l'eau des vases plusieurs fois par semaine ou de mettre à l'abri de la pluie tout objet pouvant se remplir d'eau.
Un portail en ligne permet de signaler les moustiques tigres.