Après les profanations de cinq églises, le premier ministre Edouard Philippe a fait part de son indignation. Il doit rencontrer aujourd'hui l'instance de dialogue de l'Eglise Catholique.
C'est dans un tweet que le premier ministre Edouard Philippe a condamné les dégradations commises dans cinq églises catholiques en France. A Dijon, Nîmes et Lavaur (Tarn), et dans la région à Maisons-Laffitte et Houilles (Yvelines) des lieux de cultes ont ainsi été visés.
En une semaine, en France, 5 églises dégradées. Dans notre République laïque, on respecte les lieux de culte. De tels actes me choquent et doivent être unanimement condamnés. Je le dirai aux évêques de France lors de la réunion de l’instance de dialogue avec l’Église catholique.
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 13 février 2019
Des événements qu'il doit aborder lors d'une réunion à Matignon en fin de journée avec l'instance de dialogue de l'Eglise catholique. Mardi devant l'Assemblée nationale, Edouard Philippe avait déjà fait allusion à ces dégradations, dans une réponse sur le bond des actes antisémites, dénonçant "la remise en cause" des lieux "sacrés de notre République".
Selon un bilan du ministère de l'Intérieur, en 2017, 978 atteintes aux édifices religieux et aux sépultures ont été dénombrées. Parmi ces dégradations 878 visaient des lieux chrétiens.