L'homme, âgé de 67 ans, a été mis en examen pour meurtre sur conjoint et atteinte à l'intégrité d'un cadavre. Il a reconnu avoir étranglé sa femme lors d'une dispute puis avoir découpé et brûlé son corps. C'était il y a un, en août 2017.
Il aura fallu un an aux enquêteurs pour résoudre le mystère de cette macabre découverte. Les restes découpés et calcinés du corps de la victime avaient été découverts en bordure de forêt à Vernouillet dans les Yvelines.
L'autopsie et des tests génétiques ont permis d'établir que le cadavre correspondait à une personne de sexe féminin, âgée de plus de 10 ans et mesurant moins d'1,65m. Difficile pour les enquêteurs de la police judiciaire de retrouver l'identité de la victime avec ces quelques indices. Un appel à témoin avait alors été lancé.
Les policiers ont fini par recouper leur enquête avec une autre affaire : la disparition d'un femme de 68 ans qui demeurait à Boulogne-Billancourt. Dans le cadre de cette deuxième enquête, les policiers avaient repéré des mouvements suspects sur des comptes bancaires. Ils avaient alors décidé d'effectuer des prélèvements génétiques sur des objets ayant appartenu à la victime. Ils ont ainsi permis de faire le lien avec la défunte de Vernouillet, par le biais du fichier des empreintes génétiques.
Le compagnon de la victime a été interpellé il y a quelques jours seulement. Après avoir étranglé sa femme puis tenté de faire disparaître son corps en le découpant et en le brûlant, il avait signalé sa disparition auprès des autorités. Devant les policiers le suspect a reconnu les faits mais devant le juge d'instruction, il a usé de son droit au silence.
Il est poursuivi pour meurtre sur conjoint et atteinte à l'intégrité d'un cadavre. Il a été placé en détention provisoire.