Paris-Roubaix : inquiétude sur l'état des pavés

L'état des pavés de Paris-Roubaix, dont plusieurs secteurs étaient très boueux lundi lors de la reconnaissance du parcours à cause des récentes pluies, inquiète les organisateurs de la "reine des classiques" cyclistes, à six jours du départ de la 114e édition. (Vidéo)

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"Le parcours est humide, boueux. On a eu des surprises, notamment sur le premier secteur à Troisvilles, à cause d'une grosse couche de boue", a déclaré le directeur de course Thierry Gouvenou, qui envisage même de renoncer à une partie (1300 m) de ce premier secteur, en fonction de la météo. "On va attendre plusieurs jours avant de prendre une décision définitive. Si on devait courir aujourd'hui, il faudrait éviter cette partie. Mais il reste du temps et l'expérience montre qu'il faut être patient", a estimé Thierry Gouvenou.

La seconde partie du parcours, long au total de 257,5 kilomètres entre Compiègne et le vélodrome de Roubaix, ne présente pas en revanche d'anomalies suivant la reconnaissance pratiquée lundi.

La 114e édition de la "reine des classiques" doit franchir dimanche 27 secteurs pavés, soit 52,8 kilomètres (100 m de plus qu'en 2015). La nouveauté tient au retour du Hameau du Buat, le seul passage en côte du parcours, qui n'avait plus été emprunté depuis 2012.


Mesures de sécurité renforcées 

"Le problème, c'est l'alternance des zones humides et des zones sèches qui est très dangereuse. Les coureurs prennent de la vitesse sur les zones sèches et ils peuvent être surpris en arrivant sur les zones humides", a expliqué Thierry Gouvenou, fort de son expérience d'ancien coureur.

Sur l'aspect sécurité, mis en exergue après le récent décès accidentel du Belge Antoine Demoitié dans Gand-Wevelgem, le directeur de course a rappelé les efforts faits par ASO, la société qui organise le Tour de France et les principales courses françaises. "En tant qu'organisateurs, nous essayons de faire en sorte que les risques diminuent d'année en année. Nous avons des pilotes chevronnés, des gens aguerris et formés. A chaque réunion, nous rappelons les enjeux et nous sommes très pointilleux", a déclaré Thierry Gouvenou.

Le directeur de course a annoncé la dernière mesure prise par les organisateurs suite au drame de Gand-Wevelgem : "Nous allons essayer d'éviter que les voitures VIP (ayant à bord des invités) soient au contact des coureurs et réduisent les dépassements. Elles feront un maximum de sauts de puce en prenant les raccourcis sur le parcours."
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