Bretons et ligériens associés dans un Institut d'excellence des énergies décarbonées
Régions Bretagne et Pays de la Loire, en têtes de file, mais aussi PACA, Basse-Normandie et Aquitaine, viennent de s'associer pour créer France Energies Marines. Objectif très simple, devenir l'un des leaders mondiaux dans le domaine des énergies marines !
Il s'agit de mettre en place une filière d'avenir en réunissant dans un même lieu des capacités de recherche et développement. Avec en même temps, des moyens de mise oeuvre d'essais en mer et des tests de démonstation pré-industriels qui permettront de mettre au point des technologies nouvelles.
Des résultats dès 2020
France Energies Marines réunit une cinquantaine de partenaires, qui devront industrialiser des technologies comme l'éolien en mer, l'hydrolien, l'houlomoteur, l'énergie des courants marins d'ici 2020.
A Nantes, France Energies Marines a acté le principe d'un travail en commun avec l'IRT Jules Verne, L'Ecole Centrale de Nantes et STX à Saint-Nazaire figurent aussi au conseil d'administration.
France Energies Marines s'installera à Brest, Nantes et Toulon. Dès à présent 70 chercheurs techniciens et et ingénieurs vont être recrutés. Son budget, 34 millions d'euros d'aides de l'Etat, avec un budget décénal prévisionnel de 133 millions d'euros.
Pour commencer, cinq sites d'essais de prototypes seront ouverts. A Fos-sur-Mer et à Groix avec les éoliennes flottantes, au Croisic pour les systèmes houlomoteurs, à Paimpol-Bréhat pour les hydroliennes, et à Bordeaux pour les hydroliennes d'estuaires.