Environnement : l'entreprise Sodastream de Carquefou s'engage dans le #Noplasticchallenge

Pour la deuxième année consécutive, l’association No Plastic in my Sea propose une mobilisation nationale contre la pollution plastique sous la forme d’un No plastic challenge. L'entreprise Sodastream relève le défi et reversera 10% des ventes réalisées à No plastic in my sea.

L' opération, se déroule  du 22 mai au 5 juin 2019. Et l'idée est simple : proposer de pratiquer 15 éco-geste pour réduire sa consommation de plastique à usage unique.

Il s'agit de faire comprendre qu’adopter des comportements vertueux est à la portée de tous.

" En tant qu’entreprise qui propose des alternatives aux bouteilles en plastique à usage unique, SodaStream s’est fixé pour mission d’accompagner les consommateurs dans la nécessaire transition vers une moindre utilisation de plastique à usage unique" , commente Rüdiger Koppelmann, directeur Général de SodaStream France.

" Il est donc tout à fait naturel pour nous de soutenir une association aussi engagée sur le sujet que No plastic in my sea ", poursuit-il.
 



SodaStream France, dont le siège social est situé à Carquefou près de Nantes, a mobilisé l’ensemble de ses collaborateurs pour relever le défi, notamment pendant la semaine européenne du développement durable qui se déroule du 30 mai au 5 juin.

L’année dernière, 80 000 personnes ont pris part au No plastic challenge. 


Ce challenge est destiné́ à réduire collectivement notre impact plastique et à soutenir des politiques ambitieuses pour traiter la pollution plastique à la source, c’est-à-dire dire réguler la production de
plastique toujours croissante, +3,9 % par an dans le monde, +7,8 % en France en 2017. C'est un fait, , le recyclage seul ne suffit pas à enrayer les impacts du plastique, matériau non biodégradable, composé pour partie d’additifs chimiques.

Pendant 15 jours donc, 15 gestes à la carte sont proposés aux consommateurs, aux collectivités locales, aux écoles, collèges, lycées et clubs de sport, afin qu’ils réduisent leur consommation de plastique et privilégient des alternatives.
 


Cet événement est soutenu par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, la Fédération Française de Voile et le navigateur Stéphane le Diraison.

Un bilan sera partagé à l’occasion de la journée mondiale des océans le 8 juin, qui a pour thème la lutte contre la pollution plastique
 
 

Les impacts sanitaires du plastiques

Des recherches récemment menées par le Center of International Environmental Law (CIEL), tendent à démontrer que des particules plastiques sont présentes dans la nourriture que nous consommons, dans l’eau que nous buvons et dans l’air que nous respirons. Certains polymères se dégradent au contact d’aliments ou sous l’effet de la chaleur et relarguent des additifs chimiques dans la nourriture et les boissons.

Nous ingérons donc des micro-plastiques et des additifs toxiques, dont certains sont des perturbateurs endocriniens, à notre insu. Une étude sur l’eau embouteillée a aussi révélé que 81 % des échantillons d’eau testés contenaient des particules de plastique. D’autres recherches ont démontré la présence de microparticules de plastique dans le sang, les selles et les tissus humains.

Par ailleurs, la présence de micro-plastiques et nano-plastiques dans la chaîne alimentaire (poissons, crustacés, sel de mer…) augmente les expositions de l’homme à cette matière et à ses additifs.

Enfin, la valorisation énergétique des déchets via l’incinération, rejette des substances toxiques, notamment des métaux lourds comme le plomb et le mercure, des gaz acides et des particules.
 
Le CIEL estime "qu’il est difficile de mesurer les impacts à long terme du plastique sur la santé" et rappelle "le manque de transparence des industriels sur la composition précise des plastiques". Le rapport recommande, au vu de l’ampleur des expositions aux plastiques et à leurs additifs toxiques, "d’appliquer un principe de précaution et de réduire la production et la consommation de plastique"

L’omniprésence du plastique et sa croissance dans quasiment tous les secteurs (emballages, grande consommation, textile, bâtiment, automobile, électronique, agriculture) sont préoccupants. A titre d’exemple en 20 ans la part de textile synthétique est passée de 51 % à 71 % et la restauration à emporter génère 334 millions de contenants à usage unique par an.


 
L'impact du plastique

• La production de plastique a été multipliée par 20 en 50 ans et atteint 350 millions de tonnes par an -
World economic forum-

• La pollution plastique a atteint des proportions alarmantes avec chaque année, au moins 8 millions de
tonnes de plastique qui finissent dans les océans - ONU. En 2050, il y aura plus de plastique que de
poissons dans nos océans -Fondation Ellen MacArthur-

• La moitié du plastique utilisé est jetable ou à usage unique - ONU. 45 % est dédié à̀ l’emballage en
France

• Le taux de recyclage du plastique est seulement de 21 % en France - Ademe (il est estimé à moins de
10% dans le monde). L’Europe vise 55 % de déchets d’emballages plastiques recyclés en 2025. Mais, le
plastique ne se recycle qu’un nombre limité de fois et tous les plastiques ne se recyclent pas.

• Le recyclage sous forme textile génère d’autres pollutions : ainsi, une veste polaire issue du recyclage
diffuse des fibres plastiques dans l’eau de lavage, insuffisamment filtrées par les stations d’épuration

• 100 000 mammifères marins et 1 millions d’oiseaux marins tués chaque année par le plastique -ONU-

• Le plastique n’est pas biodégradable : il se fragmente généralement au bout de centaines d’années, en
micro-plastiques (moins de 5mm), et au fil du processus de décomposition en nano-plastiques
(inférieurs à 1000 nm)

• A la fragmentation des déchets s’ajoute la pollution due aux micro-plastiques dits primaires, provenant
notamment de billes plastique, de fibres synthétiques dispersées au lavage et de l’usure des pneus.
Elle constitue 15 à 30 % de la pollution plastique des océans selon une étude de l’UICN.

• Eau, air, sols : les endroits les plus reculés de la planète sont touchés par la pollution plastique (fosse
des Mariannes à moins de 10 000 mètres sous la surface de la mer ; air des montagnes des Pyrénées à
plus de 1400 mètres d’altitude et 7 km du plus proche village). Les sols sont aussi contaminés du fait
du paillage plastique ou de l’épandage des boues d’épuration.
 
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