L'usine avait été rachetée en octobre dernier par un groupe néerlandais, celui-ci a décidé de s'en séparer. Les salariés de Refresco à Château-Thébaud se sont mis en grève ce lundi.
C'est à la suite d'une réunion d'information, qui a eu lieu ce lundi 10 mai, que les salariés ont décidé d'une grève reconductible.
Début avril, ils avaient appris que leur usine de conditionnement de jus de fruits allait fermer. Une nouvelle qui n'a surpris personne, si ce n'est que l'annonce d'une fermeture pour l'été prochain a tout de même tout bousculé.
Refresco possède d'autres sites en France, notamment à La Roche-sur-Foron, en Haute-Savoie et à Nissan-lez-Anserunes, près de Béziers,dans le département de l'Hérault. Ces deux sites seront également impactés par le plan social mais ils ne fermeront pas.
À Château-Thébaud, ce sont 60 emplois qui vont disparaître, principalement des femmes dans les fonctions administratives et des hommes dans la production. La plupart habite autour de la commune située est au sud de Nantes.
"C'est une ambiance familiale qui va être cassée, nous dit un des salariés, il y avait des affinités entre beaucoup de salariés."
Des solutions de reclassement interne vont être proposées aux salariés. Le groupe doit, comme la "loi Florange" l'y oblige, chercher un repreneur mais pour le moment, les négociations achoppent et la grève a été reconduite. Les discussions continuent au siège français de Refresco, à Margès, près de Valence, dans la Drôme.
L'usine Refresco de Château-Thébaud met en briques de carton des jus de fruits pour des marques distributeurs. Depuis, trois ans, les volumes avaient chuté d'un tiers.