35 millions d'euros c'est ce que coûtera le majestueux arbres aux hérons qui prendra racines carrière Misery à Nantes. Un crowdfunding a été lancé début mars. Les donateurs ont été plus généreux que prévu.
Quand le 6 mars dernier, les machines de l'île et Nantes métropole lançaient leur financement participatif ils escomptaient 100 000 euros. Si le projet, haut de 35 mètres dépasse tout le monde, il a également dépassé leurs espérances puisque 5 511 généreuses personnes ont donné 373 525 euros :"La folie de cette histoire, c'est que les donateurs viennent de 30 pays différents. Il y a 22% d'étrangers, 30%de nantais et des gens de toute la France qui ont participé. On a une communauté ouverte sur le monde entier à qui on va raconter cette histoire de la construction de l'arbre aux hérons", constate Pierre Oréfice, directeur des machines de l'île. Un point d'étape sera réalisé chaque trimestre, jusqu'à l'ouverture de l'infrastructure.
Cette participation ne donne aucun droit mais c'est une satisfaction , aujourd'hui partagée par l'opposition après de sérieuses prises de bec. "Oui nous sommes satisfaits par l'opération de financement participatif. Sur les objectif annoncés de 100 000 euros, je trouvais ça extrêmement modeste. Aujourd'hui on se satisfait que les objectifs soient largement dépassés, même si je croit que l'on aurait pu avoir encore bien plus d'ambition", estime Laurence Garnier, chef de file de l'opposition nantaise.
► Le reportage d'Emmanuel Faure et Frédéric Grunchec
Interlocuteurs : Pierre Oréfice, Directeur des machines de l'île, Laurence Garnier, Conseillère métropolitaine (LR) d'opposition et Fabrice Roussel, Vice-président (PS) de Nantes métropole
Mais on est encore loin, très loin d'avoir boucler le budget en l'état actuel du projet des 35 millions d'euros du projet. "Nous avons crée un fond de dotation qui va rassembler les partenaires privés. Cela permettra de capter les financements que ça soit en participations financières ou en apport de compétences. On démarre vraiment une stratégie pourra aller trouver des partenaires privés", ajoute pour sa part, Fabrice Roussel, vice-président de Nantes Métropole.
La bataille aura donc était financière et politique car Londres était sur les rangs pour accueillir cet arbre. Un géant qui sera,au final, financé aux deux tiers par de l'argent public et un tiers d'argent privé dont celui des donateurs.