La Loire Atlantique dispose de 3 425 places dans les centres d'hébergement d'urgence. C'est le chiffre officiel delivré par la préfecture. Ces logements sont destinés aux personnes vulnérables qui sont à la rue ou en hébergement précaires. Où sont-ils ? Qui les gère ? Voici les explications.
Qui gère le 115 ?
Le SIAO, le service intégré de l'accueil et de l'orientation. Il régule les entrées, coordonne les acteurs, veille à la continuité de la prise en charge. En 2016, le 115 a reçu 60 000 appels (11,5% de plus qu'en 2015)
Qui peut y prétendre ?
Les plus démunis à savoir les familles avec enfants, les jeunes en rupture familiale, les femmes victimes de violence, les personnes de santé fragile, les personnes les plus désocialisées. Cela représente 4 200 personnes (3 200 personnes isolées, 370 familles).
Comment se répartissent les 3 425 places ?
- 424 places d'urgence soit 188 de plus en 2017 (38 pour les grands désocialisés, 150 à Bouguenais et Carquefou pour réduire les nuités hôtelières)
- 1 801 places d'insertion et de logements accompagnés.
- 1 200 places dans les logements mis à disposition par les communes et le département.
Combien de plus pour le plan Grand Froid ?
Du 1er novembre au 31 mars, le plan Grand Froid permet de mobiliser jusqu'à 209 places supplémentaires :
- 100 en période hivernale (55 places en gîte, 25 de surcapacité en centre d'hébergement, 20 en solutions hôtelières)
- 75 par grand froid (minimum -10°) avec l'ouverture du gymnase Emile Morice
Combien pour les migrants ?
909 places ont été créées depuis le plan migrants de 2015 soit :
- 145 pour les demandeurs d'asile (CADA, ATSA, HUDA) qui s'ajoutent aux 1172 déjà existantes
- 320 pour ceux de la zone de Calais (ACO)
- 45 hébergements dédiés pour les réfugiés en complément des 172 existantes
- 170 pour les ménages relocalisés suite aux guerres du Proche Orient (soit 52 logements)
- 229 pour les ménages réinstallés venus des camps de réfugiés du Liban, de Turquie et de Jordanie
Tout le monde trouve-t-il une solution ?
Parmi les personnes à la rue repérées par le SAMU social, 70% trouvent des solutions provisoires (de quelques jours à 1 mois); les 30 % restantes ne relèvent pas de la prise en charge ou sont hébergées chez des proches