Nantes : une manifestation de soutien à Maxime Peugeot gravement blessé à Notre-Dame-des-Landes

350 personnes défilent ce mercredi soir dans le centre-ville de Nantes. Une manifestation en soutien à Maxime Peugeot, cet étudiant en sciences politiques qui a eu la main arrachée mardi 22 mai par l’explosion d’une grenade GLI F4 lors d’affrontements avec les gendarmes.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le rendez-vous a été donné à 18h place du Bouffay dans le centre-ville de Nantes.

Une manifestation qui a débuté dans le calme avec des prises de paroles de différents participants. 

Les participants avaient pour beaucoup revêtu un gant rouge à la main droite en référence à l'accident grave dont a été victime Maxime Peugeot il y a huit jours lors d'un affrontement avec les gendarmes mobiles sur la ZAD. 

Le jeune homme a eu la main arrachée par l'explosion d'une grenade lancée par les gendarmes et qu'il a tenté de prendre. 

"Aujourd'hui nos mains, demain leurs têtes" disait une banderolle posée à terre sur la place du Bouffay.

"C'est une grosse indigation par rapport à ce qui se passe aujourd'hui sur la ZAD se révolte cette manifestante. Des blessés, ça aurait pu être un mort, quel stade il y aura après ?

Des photos de blessures subies lors d'autres affrontements ont également été exposées.

"La grenade qui a tué Rémi Fraisse (à Sivens) a été interdite et pas celle-ci" s'interroge cette autre manifestante.

Thomas lui, est venu manifester contre "cette croissance de l'armement des forces de l'ordre. Nous, quand on a du sérum physiologique sur nous et qu'on est fouillé, on nous demande de le jeter."

Le rassemblement s'est déroulé sous haute surveillance. On dénombrait huit cars de CRS à proximité.

Le cortège étroitement encadré s'est dirigé vers la préfecture. C'est à ce moment-là qu'après avoir fait les sommations mais sans qu'il y ait eu de violences de la part des manifestants, les forces de police ont lancé des grenades lacrymogènes forçant les manifestants à se replier plus bas en direction de la Tour Bretagne.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information