Pont de Saint-Nazaire : un barrage filtrant pour l'attribution de la prime aux "oubliés" du Ségur de la Santé

Les syndicats CGT et FO ont lancé un appel à rassemblement ce lundi entre 14 heures et 18 heures sur le pont de Saint-Nazaire. Un barrage filtrant a été installé dans les deux sens. Ils réclament l'attribution de la prime de 183 euros promise aux "exclus" du Ségur de la santé.

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Les syndicats FO et CGT de l’Etablissement public médico-social "le littoral"de Saint-Brévin, FO de l’IME de Saint-Brévin et FO du Foyer de Vie des Etablissements de Mindin, ont appelé à une journée de mobilisation ce lundi 15 mars.

Ils réclament le versement de la prime de 183 euros destinée aux "oubliés" du Ségur de la Santé. 

Les manifestants se sont donné rendez-vous à 13h45 devant le standard des établissements de Mindin à Saint-Brévin les Pins.

Le barrage filtrant, non bloquant, a été installé à l'accès sud et concerne les deux sens de circulation sur le pont de Saint-Nazaire où il va être positionné jusqu à 18h. 

500 manifestants sont présents sur le pont, encadrés par les gendarmes mobiles, des CRS et la DIRO Pays de la Loire. Ces manifestants distribuent des tracts aux usagers, essayant de sensibiliser automobilistes et chauffeurs de poids-lourds à leur situation.

Des représentants d’autres établissements de la région ont fait le déplacement ainsi que des représentants venus de Bretagne et Normandie.


Un "nouvel accord majoritaire" 

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé le 11 février dernier un accord avec trois syndicats hospitaliers pour étendre l'augmentation de 183 euros net par mois à compter du 1er juin à 18 000 agents restés en marge du "Ségur de la santé". Un "nouvel accord majoritaire"  signé avec FO, la CFDT et l'Unsa.

Ce document vise les services sociaux et médico-sociaux "rattachés" à un hôpital public (soins à domicile, handicap) ainsi que certaines "autres structures" mutualisées entre plusieurs établissements (pharmacies, blanchisseries).
    
L'objectif affiché est de "préserver la stabilité des ressources humaines", en généralisant le "complément de traitement indiciaire" versé depuis septembre 2020 à la quasi-totalité des agents hospitaliers.

Cette revalorisation sera prise en compte dès son entrée en vigueur pour le calcul des futures pensions de retraite. Selon le ministère de la Santé, il en coûtera au total 83 millions d'euros par an à la Sécurité sociale.
    
"Un plus vaut mieux qu'un rien", s'est félicité l'Unsa-Santé, saluant "une première étape" sur le chemin de l'"équité au sein de la fonction publique hospitalière". Reste en effet à trancher le sort des structures "autonomes" et de leurs quelque 7 000 agents, dont la situation "fera l'objet de négociations rapides, dès le 1er mars", selon l'accord signé.
    
"L'égalité de traitement doit se poursuivre", a réagi la CFDT-Santé, qui vise pour sa part "le secteur privé associatif" et ses centaines de milliers de salariés, où les discussions achoppent sur le nombre de bénéficiaires, donc le budget global.
    
FO-Santé va encore plus loin et promet de "continue(r) la lutte" pour les établissements "autonomes" et "ceux du secteur privé", mais également "des autres versants de la fonction publique".

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