Les Gilets jaunes et le promoteur de l’immeuble qui doit être construit à la place de l’ancien bâtiment administratif ont signé un accord. Les locaux devront être libérés le 23 avril.

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Après plusieurs renvois de l’affaire, la procédure d’expulsion de la Maison du peuple s’est finalement réglée à l’amiable au tribunal d’instance de Saint-Nazaire, ce mercredi 27 février.

Les Gilets jaunes, qui occupent le bâtiment depuis le 24 novembre, ont accepté de quitter les lieux. "Ça se termine bien, on a été très agréablement surpris par l'attitude du promoteur, ouvert à la discussion", confie Ludovic, référent media de la Maison du peuple.

Comme le demandaient les occupants, le promoteur immobilier propriétaire du terrain a accordé aux Gilets jaunes un délai pour partir : jusqu’au 23 avril. Une date que "respecteront ceux qui ont fait vivre les lieux", ajoute Ludovic.

Cette décision satisfait donc tout le monde au final. Les Gilets jaunes s’exposaient à des pénalités financières importantes et le groupe immobilier Pichet a la garantie de disposer de son terrain en vue du projet immobilier.

En contrepartie, les Gilets jaunes ont demandé l’installation d’une plaque en mémoire de la Maison du peuple. Elle devra être présente pendant le chantier. La copropriété décidera ensuite de la conserver ou non.

"Pas de frustrations"

"Il ne doit y avoir ni ressentiments, ni frustrations. Des choses fortes ont été vécues ici. Ça va être difficile de tourner la page mais nous partons dans un bon état d'esprit. Le chantier doit se poursuivre sans perturbations", poursuit Ludovic.

Les gilets jaunes pour autant n'arrêtent pas la lutte. "Il nous faut désormais rebondir et penser sur le long terme. La Maison du peuple doit continuer à exister. Nous préfererions occuper un nouveau bâtiment en toute légalité mais, s'il le faut, nous sommes prêts à investir des locaux à l'abandon", conclut le référent.

Une conciliation de justice a été signée par les deux parties. Elle doit être paraphée après décision d’un juge fixée au 13 mars.
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