Les syndicats sont peut-être les grands gagnants de la mobilisation contre la réforme des retraites, alors même qu’ils n’ont pas remporté la bataille. Mais aujourd'hui, ils doivent faire face à une montée de la radicalité et des violences dans les cortèges. Dimanche en Politique fait le bilan de l’action des syndicats, ce dimanche 7 mai à 11h25.
Un renouveau syndical
Les bannières des syndicats, qu’elles soient rouges, oranges ou bleues, ont de nouveau la cote. Les adhésions repartent à la hausse, et leur image s’améliore au sein de la population. La preuve avec le traditionnel défilé du 1er mai qui s’est transformé en mouvement populaire. Notamment grâce à une intersyndicale qui joue à fond la carte de l’unité.
Retour sur 1er mai réussi pour les syndicats avec ce reportage tourné à Saint-Nazaire, avec les interviews de : Mélanie Papillon (chargée de recouvrement), Fabien Privé Saint-Lanne (secrétaire du syndicat CGT de la raffinerie de Donges), Winaël de Villeneuve (responsable fédéral au Mouvement National des Lycéens en Loire-Atlantique)
Les manifestants applaudissent le succès de l'Intersyndicale. Mais, le plus dur est probablement à venir. Comment continuer le mouvement ? Comment gérer également la radicalité, et la violence qui s’exprime de plus en plus dans les cortèges ?
Pour en débattre, Maxime Jaglin reçoit :
- Nelly Goyet, secrétaire générale de l'Union locale de la CGT à Nantes
- Antoine Lelarge, secrétaire départemental CFDT Maine-et-Loire
Le défi de la radicalité
Les syndicats doivent faire face à une radicalité et à une violence de plus en plus présente dans les cortèges. Quel regard portent-ils sur le maintien de l’ordre ? Et comment fonctionnent leurs services d'ordre ? Réponse dans ce reportage au cœur des manifestations et des syndicats avec les interviews de : Bruno Girard (service d'ordre de la CGT) et Yves Madeline (membre du service d'ordre de la CFDT)
"On a l'impression de se faire voler notre manifestation" déclare Antoine Lelarge, secrétaire départemental CFDT Maine-et-Loire. Pour lui, les violences qui émaillent les cortèges font que certaines personnes ne veulent plus venir manifester.
La réponse policière
À Nantes, la manifestation du 1er mai a rapidement dégénéré. Face à la violence de certains manifestants, les forces de l'ordre ont répliqué massivement :
Les syndicats et partis de gauche ont dénoncé un dispositif de maintien de l'ordre "hors norme qui a mis en danger les manifestants."
Pour le préfet des Pays de la Loire, Fabrice Rigoulet-Roze, la réponse policière était proportionnée.
Pour Nelly Goyet, secrétaire générale de l'Union locale de la CGT à Nantes, la police utilise des armes de guerre qui devraient être interdites, "la réponse policière est disproportionnée".
► Dimanche en politique, syndicats : le grand renouveau ? Ce dimanche 7 mai à 11h25 sur France 3 Pays de la Loire.
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