Poissons, coquillages et crustacés de Bretagne ou de Nouvelle-Aquitaine sont mis en valeur au Salon de l'Agriculture. La France est le 4e producteur en pêche et aquaculture.
Le saviez-vous ? Un français mange en moyenne 35 kilos de poissons par an.
En 2017, la France est passée de la 3e à la 4e place pour la production de pêche et d'aquaculture, derrière L'Espagne, le Royaume-Uni et le Danemark selon les derniers chiffres de l'Insee.
Bien que les quotas aient été revus à la hausse, certains de ces pays ne respectent pas les limites autorisées. Et outre manche, le Brexit ne devrait pas arranger les choses pour les pêcheurs français.
La pêche en France
La majorité des captures provient de l'Atlantique nord, de la Manche et de la Mer du Nord (49%). La pêche en Méditerranée ne représente que 3%.Parmi les espèces les plus pêchées, on retrouve les thons tropicaux, le merlu et le hareng.
Le port de Boulogne-sur-Mer, en Hauts-de-France, est le premier port de pêche français. 30 000 tonnes de poissons y sont débarqués chaque année.
A Paris, en plein Salon de l'agriculture, les bretons proposent des criées "comme en vrai" pour le plaisir des visiteurs. Et c'est pour la bonne cause, car les fonds récoltés sont reversés à la SNSM, l'association des sauveteurs en mer.
Moules et huîtres de nos côtes
La conchyliculture, c'est-à-dire la production de moules et d'huîtres, représente 135 000 tonnes en France.La France est le premier producteur ostréicole. Si on s'intéresse plus particulièrement aux régions :
- Nouvelle Aquitaine : 52 000 tonnes d'huîtres
- Bretagne : 32 500 tonnes
- Normandie : 25 000 tonnes
Quant aux moules, avec ou sans frites, c'est sur les côtes de la Méditerranée qu'on en récolte le plus : 30 000 tonnes, en mer ou dans les bassins comme celui de Thau (Hérault).
Les poissons d'eau douce
La pisciculture continentale, l'élevage de poissons en eau douce, produit 40 000 tonnes par an quand l'élevage de poisson en eau salée s'élève à 5 000 tonnes. En eau douce, ce sont les saumons et les truites qui représentent la grande majorité de la production, principalement en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.Des régions essaient de se diversifier, c'est notamment le cas du Centre-Val de Loire, En Brenne, des producteurs créent des produits variés à partir des poissons pêchés dans les étangs. Une restauratrice à la tête d'une ferme auberge à Rosnay (Indre) prend soin de ses hôtes et nous explique comment elle prépare de la friture de Brenne.
Outre-mer aussi
Dans les départements d'outre-mer, la pêche représente une part importante de l'économie. L'autosuffisance alimentaire et la création d'emplois font partie des objectifs atteints par ces territoires ultramarins. Au Salon de l'agriculture, ces régions nous présentent leurs produits... et ça donne envie d'évasion !
Et la santé dans tout ça ?
Est-ce que cette production française de produits aquatiques suffit pour les besoins du pays ? Non. C'est la raison pour laquelle la France importe un million de tonnes de produits aquatiques, principalement de Norvège, du Royaume-Uni et d’Espagne.Quels impacts sur la santé ? Face à l'industrialisation de la pêche, une récente enquête menée par des chercheurs américains révélait que des poissons contaminés aux métaux lourds étaient facteurs de risques de la maladie de Charcot.
L'agence de sécurité sanitaire conseille de ne pas manger de poissons gras plus de deux fois par semaine. Et si vous souhaitez manger du poisson plus souvent, on vous conseille les petits poissons, type sardine ou maquereau ; des espèces situées au début de la chaîne alimentaire.