Les hôpitaux publics de Vendée connaissent, comme partout en France, des tensions importantes sur les ressources humaines et une forte sollicitation de leurs services d’urgences, notamment en cette période estivale. Pour les urgences de nuit il faudra donc composer le 15 à partir de ce vendredi 22 juillet.
Sous-effectifs, covid, personnel à bout de souffle, période de vacances et donc de forte affluence. En Vendée comme partout sur l'ensemble de la région, les services hospitaliers sont en tension.
Une nouvelle organisation va donc être mise en place dès ce vendredi 22 juillet.
"Malgré tous les efforts déployés pour pallier ces difficultés, avec l’appui de l’Agence régionale de santé, une organisation adaptée doit se mettre en place à partir du vendredi 22 juillet 2022 pour l’accueil des urgences. Cette nouvelle organisation permet de sécuriser la prise en charge des urgences vitales et d’apporter une prise en charge adaptée aux besoins des patients", expliquent les hôpitaux publics de Vendée.
Accès aux services d'urgence modifié
L’accès aux services d’urgences des hôpitaux publics vendéens est modifié de 23h à 8h30 le lendemain. Il se fera uniquement après régulation par le service d’aide médicale urgente-SAMU, en appelant au :
· 116 117 pour les soins non programmés relevant de médecine générale
· 15 pour les urgences vitales
Cette régulation médicale permet d’offrir aux patients une réponse adaptée à leurs besoins :
· un conseil médical,
· une prise de rendez-vous différée,
· une orientation vers le service d’urgences d’un établissement de santé, avec l’intervention si besoin d’un SMUR (Service Mobile d’Urgence et de Réanimation, par véhicule ou hélicoptère).
"Sécuriser la prise en charge des urgences vitales"
"Cette réorganisation "permet de sécuriser la prise en charge des urgences vitales, en priorisant les urgences les plus sévères et les patients à risque d’évolution défavorable de leur état de santé".
Le dispositif concerne l’ensemble des services d’urgences des hôpitaux publics de Vendée.
"Il fait écho aux conclusions proposées par la Mission Flash nationale sur la permanence des soins qui a rendu son rapport il y a quelques jours", précise le communiqué