Prêtre tué à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée : qui était le père Olivier Maire ?

Le père Olivier Maire a été tué ce lundi 9 août à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée. Il était le père supérieur de la communauté des frères missionnaires Montfortains.

Le corps du père Olivier Maire, 61 ans, a été découvert ce lundi matin dans une chambre de la communauté des frères missionnaires Montfortains. Le principal suspect a été placé en garde à vue.

L'ecclésiastique était le "supérieur provincial des prêtres de la compagnie de Marie, connus sous le nom de pères montfortains", a précisé le diocèse de Vendée. Il a été ordonné prêtre le 17 juin 1990 pour la Compagnie de Marie.

Originaire de diocèse de Besançon, le père Olivier Maire a passé de longues années en Afrique, puis à Rome. "Ce bibliste, passionné par les Pères de l’Eglise et le grec patristique, est aussi diplômé en psychologie. Pour lui, les écrits de St Louis-Marie Grignion de Montfort, rédigés il y a 300 ans, gardaient toute leur pertinence pour expliquer et vivre de la Foi", précise le diocèse de Vendée.

"La Compagnie de Marie (Societas Mariae Montfortana) est une congrégation religieuse de prêtres missionnaires ruraux fondée par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort en 1705 afin d’évangéliser les campagnes de l’Ouest de la France. Ses prêtres sont appelés les Pères montfortains et constituent une branche de la Famille Montfortaine".

Nous avions rencontré le père Olivier Maire en octobre 2015 au sujet de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

Saint Louis Marie Grignon de Montfort repose dans la basilique de Saint Laurent sur Sèvre depuis le 28 avril 1716. De passage dans la commune, ce prêtre breton y est mort de fatigue. Très populaire auprès des petites gens, Montfort enseignait la religion avec des chansons Il en a écrit 150.

Le corps du père Olivier Maire, 61 ans, a été retrouvé dans une chambre de la communauté des frères montfortains par les gendarmes de Mortagne-sur-Sèvre sur les indications du principal suspect Emmanuel Abayisenga.

Ce dernier a été placé en garde à vue. La Brigade de recherches de la gendarmerie de La Roche-sur-Yon et la Section de recherches de Nantes ont été saisies de l'enquête "du chef d’homicide volontaire à savoir de meurtre". La piste terroriste est écartée par le parquet de La Roche-sur-Yon. 

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