Le crash a eu lieu ce lundi matin à 8 h 29 sur la commune de La Bretonnière-la-Claye en Vendée. Un avion de tourisme s'est écrasé sur le muret d'une habitation. Le bilan est lourd : deux morts, un couple de Français qui vivait à Atlantic Air Park, un quartier résidentiel aux abords de l'aérodrome de Chasnais.
Une carcasse disloquée, c'est ce qu'ont découvert les secours en arrivant sur le lieu du drame. Le crash s'est produit à 8 h 29 ce lundi matin sur la commune de la Bretonnière-la-Claye en Vendée. Le pilote et sa femme sont décédés dans le crash.
Selon les premiers témoignages recueillis par notre équipe sur place, l'avion de tourisme aurait décollé de l'aérodrome de Luçon-Chasnais. L'appareil aurait subi un problème technique et serait tombé sur le muret d'une habitation dans un lotissement bordant la D60 qui traverse la commune.
Marcel, un riverain, a vu "un énorme nuage de fumée noire". "J'ai d'abord cru à un gros feu de cheminée. Et puis on m'a parlé d'un avion. Comme il a une école juste à côté, je me suis dit pourvu qu'il ne soit pas tombé dessus !"
Une des voisines lui a raconté "avoir été réveillée par un gros bruit."
"Elle a regardé par sa fenêtre, et elle a vu l'avion qui était écrasé juste en face, un petit peu plus loin, elle a vu l'explosion, elle a dit que c'était comme un feu d'artifice, qu'i il y avait des flammes", raconte Marcel.
Ça n'a pas duré très très longtemps, mais l'avion s'est complètement désagrégé
MarcelRiverain de l'accident
Les deux occupants tués sur le coup
Les secours ont opéré sur deux secteurs, une zone incendie pour extinction des débris et une opération de secours à personne. L'accident a fait deux morts, un couple de Français, qui selon nos informations avait ses habitudes à Atlantic Air Park, un quartier résidentiel aux abords de l'aérodrome de Chasnais à quelques encablures du village.
David Marchegay le maire la commune, est arrivé sur les lieux, dix minutes après l'accident. "Je n'ai rien vu. Quand je suis arrivé, les habitants étaient déjà sur place. Ils avaient pris la précaution de garder un périmètre suffisant pour ne pas s'exposer aussi à des risques d'explosion parce que l'appareil était encore en feu. Et donc je suis arrivé avec eux, les premiers pompiers sont arrivés cinq minutes, dix minutes après", raconte l'élu.
Sur les circonstances de l'accident, il n'en dira pas plus. "Je ne sais rien, une enquête est en cours", rappelle-t-il.
Trente sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place. Une équipe de déminage de la sécurité civile est également présente. Les systèmes pyrotechniques de l'appareil ont été neutralisés. Le dispositif a été levé en fin de matinée. La suite des opérations est prise en charge par la gendarmerie nationale
Deux personnes ont été relogées par la mairie. La zone d'intervention est interdite jusqu'à mardi soir 8 octobre.
Une cellule de soutien médico-psychologique a été mise en place en soutien aux habitants. Par chance aucun d'entre eux n'a été blessé, à cette heure nombre de riverains étaient sur leur lieu de travail.
"Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte par le parquet de La Roche sur Yon pour déterminer les circonstances de ce drame. Les investigations sont confiées en co-saisine au groupement de gendarmerie de Vendée, à la brigade de gendarmerie des transports aériens et à la section de recherches division des transports aériens", a précisé Sarah Huet, la procureure de la République de La Roche-sur-Yon, mardi 8 octobre.
Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv