Les Sables-d'Olonne : le rorqual échoué sur la plage est mort de cause naturelle

La baleine de l'espèce des rorquals communs a été découverte dimanche sur une plage des Sables d'Olonne en Vendée. Ce lundi 5 octobre, les spécialistes du centre Pélagis de La Rochelle sont venus examiner l'animal et effectuer des prélèvements pour déterminer les causes de sa mort.

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Echoué sur la plage de Sauveterre aux Sables d'Olonne, le jeune rorqual, long de 10 mètres, a été découvert par des joggers dimanche 4 octobre. 

Au vu des examens externe, "c’est un animal qui s’est échoué vivant, il a des hématomes au niveau ventral, au niveau du rostre, aux niveaux pectoral et caudal, ce qui signifie que l’animal a touché l’estran en étant vivant, avec une circulation sanguine active", précise Willy Dabin, scientifique à l’Observatoire Pélagis de La Rochelle, venu examiner la dépouille du cétacé.


L’animal de l’espèce des rorquals communs est "un animal encore juvénile, entre deux à trois ans, sevré mais pas encore mature", précise le scientifique. "On constate aussi que c’est un animal très maigre". 
 

Une mort naturelle


"La cause de la mortalité, c’est l’agonie à l’estran", souligne Willy Dabin, qui évalue sa mort à moins de 72 heures.
Son échouage peut être lié à son état sanitaire dégradé ou à une pathologie, précise le scientifique, qui note "une présence de parasites dans les reins", après avoir effectué des premiers prélèvements. Il évoque une possible septicémie due à une bactérie.

"C’est plutôt une mort naturelle et à priori une mort pathologique. Les prélèvements nous permettront peut-être de trouver l’agent pathogène en cause". Il écarte toute cause liée à une collision avec un navire.

Il s’agit du troisième échouage en quelques jours sur les côtes françaises, après celui d'un rorqual commun en baie de Somme et d'un rorqual tropical dans la baie des Veys dans le Cotentin. Pour le scientifique, il n’y a aucun lien direct entre ces trois échouages, une simple coïncidence de calendrier.

Les rorquals communs vivent dans le golfe de Gascogne, au large des côtes. Leur population est estimée à 8 000 individus. Intensément chassée au siècle dernier, l’espèce est aujourd'hui protégée dans le droit français et communautaire, comme l’intégralité des mammifères marins.

"Ces espèces ont des croissances lentes. Elles donnent peu de petits par individu, donc toutes les mortalités additionnelles et les dégradations de l’environnement qui pourraient limiter la survie de ces animaux est sensible pour l’espèce", souligne le scientifique.
 
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