Vendée Arctique : un skipper abandonne après son retour aux Sables, les favoris sont en tête

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Les 25 skippers de la Vendée Arctique ont pris le départ ce 12 juin, mais le skipper Szabolcs Weöres a été contraint de faire demi-tour pour un problème hydraulique de quille. Après une bonne affluence du public au village de la course, les skippers ont vécu la fameuse remontée du chenal avant de partir s'affronter au large, en solitaires qu'ils sont et qu'ils espèrent être au prochain Vendée Globe.

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Le skipper hongrois Szabolcs Weöres, 49 ans, a été contraint de rentrer aux Sables d'Olonne, quelques heures après avoir pris le départ de la Vendée Arctique, puis de prendre la douloureuse décision d'abandonner.

Un problème avec le système hydraulique qui contrôle la quille basculante de son Imoca Szabi Racing est à l'origine de sa décision. Il était attendu par son équipe technique vers 1h du matin, aux Sables d'Olonne, pour évaluer la situation. Décision a été prise de ne pas repartir, même après réparation.

Un départ sous les meilleurs auspices

Après plusieurs jours de pontons, voiliers et marins avaient hâte de goûter à nouveau à l'océan.

Mais leur présence au ponton Vendée Globe a été très appréciée du public qui a largement apprécié le village arctique et les rencontres au bateau avec les skippers et leurs équipes techniques.

Selon les chiffres de la SAEM Vendée, 40 000 personnes auraient fait le déplacement pour le village et les pontons.

Jusqu'au dernier moment, les marins ont partagé à terre leur passion de la mer et le public a eu la chance d'en récupérer les embruns, sous le soleil de juin, un pur régal !

À un moment, il faut partir

À partir de 13h30, un à un, les marins très entourés ont dû quitter familles, amis et partenaires pour entrer progressivement dans leurs tenues de solitaires.

Mais que serait un départ de grande course aux Sables sans la remontée du chenal ?

Ceux qui connaissent ont à nouveau vécu ce bain de foule sur l'eau, les nouveaux ont découvert cette énorme émotion qui étreint à chaque fois marins et spectateurs au point de ne plus parler, juste saluer ou applaudir.

"J’ai pris plaisir à rencontrer le public. C’est génial de jouer à domicile et de voir autant d’IMOCA sur ce ponton. Il y a un petit air de Vendée Globe en été" a expliqué Manuel Cousin (Groupe SÉTIN) 

"Moi qui suis basé aux Sables-d’Olonne, c’est un avantage d’avoir un soutien local. Il y a toujours du public ici le long du chenal pour acclamer les marins. Je trouve ça super, je vois ça comme un booster supplémentaire",  a estimé Arnaud Boissières (La Mie Câline).

"Il y a de la tristesse de quitter la famille mais aussi énormément de joie car ce départ concrétise un énorme travail", a reconnu Éric Bellion (COMMEUNSEULHOMME).

L'appel du large

Pas chaud, mais beau ! Avec un vent de nord-est à 30 km/h et 45 km/h sous rafales, public, sponsors et skippers ont été servis par un joli départ devant les Sables d'Olonne, aux alentours de 17h. Les 25 solitaires ont rapidement mis le cap vers l'ouest pour gagner du large et sortir du Golfe de Gascogne.

Romain Attanasio, skipper sur Fortinet-Best Western était pointé en tête ce premier matin de course, à 7h. Mais tous les favoris étaient bien sûr en embuscade, tout près derrière le marin de Lorient.

La preuve, après 19h de course, c'est Isabelle Joschke, marin basé aussi à Lorient, qui lui avait ravi le titre de leader, sur son 60' MACSF. Un titre qui va changer bien des fois de titulaire puisque, par exemple, Jérémie Beyou, vainqueur de la première édition en 10 jours de course sur Charal, était ce matin à 3,5 miles dans le rétroviseur d'Isabelle Joschke, suivi de près par Romain Attanasio, Charlie Dalin et Louis Burton. Depuis, le classement a encore changé, les marins naviguent à vue, pour les premiers et n'ont pas eu encore l'occasion de prendre des options de route.

Mais si la flotte a bien cavalé toute la nuit sous les meilleures conditions, les choses devraient changer prochainement. Les premiers s'approchent d'une dorsale anticyclonique, bien installée entre l'Irlande et les Açores, c'est à dire en travers de la route qui les mène jusqu'à l'Islande. Le réflexe sera alors de profiter de cette accalmie pour faire le tour du bateau et procéder à de petites réparations éventuelles, une opportunité qui se fera de plus en plus rare que les marins gagneront du nord.

Des skippers qui ont pour certains un ou plusieurs Vendée Globe dans leur sillage, autant dire qu'ils ne sont pas venus uniquement se qualifier pour la prochaine édition du tour du monde en solitaire et sans escale, mais aussi pour inscrire leur nom au palmarès de cette Vendée Arctique au  parcours si atypique puisque l'Islande fait office de bouée à virer.

Sur la cartographie de la course, on peut suivre en direct la bataille navale qui se déroule entre la Vendée et l'Islande, en toute sportivité.

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