Bertrand (LR): "difficile pour un homme de gauche d'appeler à voter" pour la droite

Xavier Bertrand (LR), seul candidat face à Marine Le Pen au 2e tour des régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, après le retrait du socialiste Pierre de Saintignon, a souligné mardi que "c'est difficile pour un homme de gauche" d'appeler à voter pour la droite.

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"C'est difficile pour un homme de gauche d'appeler à voter pour un homme de droite", a déclaré M. Bertrand sur BFMTV et RMC, au lendemain de l'appel de Manuel Valls à voter pour les listes de droite face au FN en Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ainsi qu'en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne.

Les électeurs de gauche ont voté pour Jacques Chirac en 2002 au second tour des présidentielles

"C'est la même chose pour nombre d'électeurs de gauche qui ont eu un autre candidat jusqu'à dimanche soir, qui, d'une certaine façon, ont pu combattre mon projet, ma personne et qui, aujourd'hui, se disent que pour faire barrage au Front national, pour conduire vraiment la région, la diriger, lui redonner espoir, il vaut mieux moi que Marine Le Pen", a poursuivi M. Bertrand.

"Je mesure tout ce que ça représente pour eux. Surtout qu'en plus, ils l'ont déjà fait par le passé. Ils l'ont fait en 2002 pour Jacques Chirac" au second tour de la présidentielle, face à Jean-Marie Le Pen, après l'élimination de Lionel Jospin," a-t-il ajouté.

Xavier Bertrand a cependant refusé de dire s'il aurait lui-même retiré sa liste s'il était arrivé en 3e position au premier tour, pour ne "pas créer de confusion". "Le jour où je suis placé dans cette situation à une élection majeure ou à une présidentielle, je ne me planquerai pas, je ne me déroberai pas, mais la politique fiction, ce n'est pas pour aujourd'hui".

Ni fusion, ni retrait 

Malgré de vives attaques à l'intérieur du parti, Les Républicains ont avalisé lundi la stratégie du "ni fusion, ni retrait" de listes pour le second tour des régionales, défendue par leur président Nicolas Sarkozy. "Je sais aussi que si je suis élu dimanche, comme je le pense, même si ce sera très serré, je ne peux pas faire comme si j'avais été élu normalement, naturellement", a encore dit le député de l'Aisne. "Je garderai mon projet, je resterai moi-même, mais je sais pertinemment qu'on ne peut pas donner le sentiment que c'est une élection comme les autres".

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