L'Autorité de Sureté Nucléaire a dressé ce mercredi le bilan de ses contrôles notamment dans les centres d'imagerie médicales de la région, elle met en garde contre les doses parfois excessives de rayons utilisées sur les patients.
Il faut se rendre jusqu'à Cadarache, Boûches du Rhône, pour trouver des installations sensibles, et pourtant le nucléaire est présent bien plus près de nous. Dans les centre d'imagerie médiale, de radiologie, l'Autorité de Sûreté Nucléaire a effectué l'an dernier 208 inspections dans toute la région PACA,, elle a dévoilé ses conclusions sur les doses de radioactivité reçues par les patients.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis en exergue mercredi deux incidents marquants en matière de radiothérapie survenus dans le sud de la France, à Nice et à Nîmes.
Les deux incidents ont été classés au niveau 2 (sur une échelle de 0 à 7), correspondant à un événement pouvant occasionner une altération modérée d'un organe ou d'une fonction, a précisé mercredi au cours d'une conférence de presse Pierre Perdiguier, un responsable régional de l'ASN.
Le premier incident, survenu à Nice le 22 décembre 2011, concerne un patient traité pour une tumeur oculaire par protonthérapie, une technique particulière de radiothérapie de haute précision utilisant des faisceaux de protons.
Pour cette opération atypique signalée par le centre Antoine Lacassagne, le patient avait reçu une dose trois fois supérieure à ce qui était prévu lors de la première séance de traitement. Il risque "l'apparition à long terme d'une cataracte sévère" a souligné M. Perdiguier.
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Bilan 2011 Autorité sûreté nucléaire