La direction de Fralib met fin aux contrats de travail des salariés

La direction de Fralib annonce dans un communiqué qu'elle met fin aux contrats de travail des salariés de l'usine de Gémenos concernés par le 3e plan de sauvegarde de l'emploi invalidé par la justice fin février.

La direction de Fralib va mettre fin aux contrats de travail des salariés de l'usine de Gémenos alors que le 3e plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été invalidé par la justice fin février. 
Par cette annulation, la Cour d'appel a mis fin de façon automatique aux mesures d'accompagnement que le PSE prévoyait. Il s'agit en particulier des congés de reclassement qui ont pris fin à compter de la notification de l'arrêt de la Cour d'appel, soit le 21 mars 2013", écrit la direction dans son communiqué. 

"Fralib a proposé par courrier (...) aux ex-salariés concernés de continuer à leur verser chaque mois un montant brut correspondant à celui qui leur aurait été versé jusqu'à la fin théorique du congé de reclassement. Les ex-salariés concernés avaient jusqu'au 3 avril pour répondre; aucun n'a souhaité accepter cette possibilité", poursuit-elle.

"Il n'est donc plus possible de maintenir ces versements à compter du mois d'avril. Cette date est donc retenue pour marquer la fin du contrat de travail, ce qui implique, pour les ex-salariés, la remise de leur certificat de travail, des attestations nécessaires et du solde de tout compte." 

Unilever, la maison-mère de Fralib, estime que la réintégration des salariés "est impossible, plus de 7 mois après la fermeture définitive du site", et les appelle à saisir les Prud'hommes afin de fixer le montant de leur indemnisation, ce que contestent 72 des 182 salariés du site.

Cette fermeture est contestée par 72 des 182 salariés du site, qui travaillent sur un projet de continuation de l'activité à travers une Scop. Dans cette optique, les locaux et les machines ont été rachetés en septembre par la communauté urbaine. Ils envisagent de développer une production à partir de plantes aromatiques et de tilleul de Provence. 
Le site Fralib de Gémenos était la seule usine en France qui produisait les thés Lipton et les infusions Eléphant. Les salariés en lutte contre la direction demandent qu'Unilever leur cède la marque Eléphant, dans le cadre de leur projet de Scop, ce à quoi le groupe se refuse.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité