Les viticulteurs, dans le Var, craignent les méfaits du gibier, des sangliers, mais aussi des chevreuils. Ces derniers seraient au nombre de 15000; 3800 sont prélevés chaque année par les chasseurs, mais l'espère continue de proliférer, au point de devenir la bête noire, des domaines viticoles.
La parcelle est clôturée et en principe bien protégée. Une barrière électrique qui au fil du temps s'est imposée. Mais cet indispensable rempart ne repousse pas tous les prédateurs. Les chevreuils sont friands de cette vigne qu'ils saccagent, bien avant l'arrivée des grappes de raisins.
Sur certaines parcelles, les pertes sont estimées à plus de 80%.
Devant l'étendue des dégâts, les chasseurs apparaissent comme seul recours.
Pour répondre à ces situations de crise, des tirs d'affût sont autorisés depuis le 1er juin, mais les chevreuils sont difficiles à surprendre et trouvent refuge dans la forêt toute proche comme dans certains domaines qui les protègent et interdisent de les chasser.