Le porte-avions Charles-de-Gaulle va subir un "arrêt technique majeur" de près d'un an et demi de septembre 2016 à février 2018, pour une révision complète du bâtiment. Pour un coût de 1,3 milliard d'euros.
Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a indiqué le 23 octobre, devant une commission élargie de l'Assemblée nationale, que l'ATM du Charles de Gaulle se déroulerait "comme prévu", "pour un coût de 1,3 milliard d'euros".
Entretien à mi-vie
Cet ATM "sera particulièrement important puisqu'il s'agira de l'entretien à mi-vie du porte-avions", écrivent de leur côté les députées Patricia Adam PS), la présidente de la Commission de la Défense de l'Assemblée nationale, et Geneviève Gosselin-Fleury (PS) dans le rapport de la commission sur la Loi de programmation militaire."Il permettra notamment, outre les opérations traditionnelles d'entretien, de mise à niveau des équipements, et de renouvellement des capacités opérationnelles, d'adapter le bâtiment à un GAN (groupe aéronaval) centré autour de l'avion Rafale du fait du retrait des Super-Etendard modernisés (SEM)", soulignent-elles.
Retrait du service actif en 2041
A l'issue de cette période d'arrêt, "le porte-avions sera en capacité de poursuivre son activité jusqu'à son retrait de service actif, programmé en 2041", notent les deux élus.Plus gros navire militaire européen, le Charles-de-Gaulle a déjà subi un entretien intermédiaire de six mois de janvier à juillet 2013. En service depuis le 18 mai 2001, il compte un équipage de près de 2.000 hommes et femmes et a déjà parcouru plus d'un million de kilomètres.