Sept personnes comparaissent ce lundi devant la chambre économique et financière du tribunal correctionnel de Marseille, dans une affaire de marchés opaques liés au désamiantage du Clémenceau, l'ancien porte-avion français. Le chantier s'était déroulé dans le port militaire de Toulon.
Le dossier est épais et complexe tant filiales et sous filiales s'imbriquent dans cette affaire. Depuis des années le juge Duchaine travaille sur ce marché d'un montant d'une dizaine de millions d'euros. Le chantier du désamiantage de l'ancien fleuron de la marine française, s'était déroulé dans l'enceinte du port militaire de Toulon, d'octobre 2004 à mars 2005.Le contrat avait été signé entre l'Etat et la Ship Decommissionning Industrie Corporation (SDIC), filiale panaméenne du groupe allemand Thyssen. La société avait été créée quelques jours avant de répondre à l'appel d'offres pour le désamiantage. Elle avait fait appel à une société marseillaise Technopure pour une sous-traitance.
La justice reproche aux prévenus des surfacturations durant la première tranche du chantier de désamiantage du Clemenceau, réalisée par la société Technopure, entre octobre2004 et mars 2005 dans le port militaire de Toulon (Var).
Parmi les prévenus figure Michel Scarbonchi, ancien député PRG.