Marion Maréchal-Le Pen espère un tiers d'eurosceptiques au Parlement européen

La députée FN du Vaucluse espère constituer un groupe "souverainiste et eurosceptique" à Strasbourg qui représenterait un tiers du Parlement. Marion Maréchal-Le Pen était interrogée sur France Inter ce mercredi matin. Elle récuse le terme d'extrême droite pour qualifier le Front National.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Marion Maréchal-Le Pen, députée FN, a dit mercredi espérer que les eurosceptiques représentent un tiers du Parlement européen à l'issue des élections du 25 mai, au delà du "groupe souverainiste et eurosceptique" que le FN ambitionne de constituer à Strasbourg.

Nous pouvons espérer non seulement obtenir un groupe, c'est une quasi certitude, mais aller peut-être jusqu'à un tiers du Parlement européen, au delà de notre groupe, en comptant tous les eurosceptiques qui n'en feront pas forcément partie comme par exemple l'Ukip en Angleterre"


a déclaré Mme Maréchal-Le Pen sur France Inter.

"Nous ne sommes pas d'extrême droite"

La députée du Vaucluse a récusé le terme d'"extrême droite" pour qualifier les partis alliés au FN au plan européen. "Extrême droite, extrême gauche, on ne sait jamais avec le Front National, un jour on est classé dans l'un, un jour dans l'autre", a-t-elle ironisé.

Non, ce ne sont pas des partis d'extrême droite. Vous savez, l'extrême droite en science politique, ça répond à des critères précis: l'antiparlementarisme, l'autoritarisme, la doctrine basée sur la race. Ce n'est pas le cas du Front National, ça n'est le cas d'aucun des partis avec lesquels nous sommes alliés.


"Lorsque l'on s'en tient à leurs programmes politiques, et en particulier leur ligne européenne, ces éléments ne ressortent pas donc ce ne sont pas des partis d'extrême droite".

"Une espèce de fantasme autour de notre image"

Comment expliquer le refus d'alliance de plusieurs formations, comme l'Ukip, dont le leader Nigel Farage a dit que "l'antisémitisme est inscrit dans l'ADN" du parti de Marine Le Pen? Sa nièce répond: "c'est parce qu'est entretenu une espèce de fantasme autour de notre image en France, qui malheureusement dépasse nos frontières."Le Front National n'est absolument pas un parti antisémite" et "vu l'importance du Front National dans notre pays aujourd'hui, je pense que la majorité des Français en est convaincue", a-t-elle assuré.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information