Ce mercredi s'est ouvert devant le Tribunal correctionnel de Marseille, un procès d’esclavage domestique qui pourrait faire date. Une jeune fille, âgée de 14 ans aujourd’hui, aurait été exploitée à Marseille, durant plus de trois ans, avant de prendre la fuite. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un couple franco-comorien comparaissait cet mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Marseille, pour une accusation d'esclavage domestique. Il avait accueilli  une nièce agée de 7 ans. Celle-ci affirme aujourd'hui avoir été asservie et maltraitée. Mais faute d'éléments, le tribunal n'a retenu que les mauvais traitements.

Voici le communiqué explicatif, de l'Organisation Internationale Contre l'Esclavage Moderne :

"Arrivée des Comores à la mort de son père à l’âge de 7 ans, sans connaître un mot de français, la fillette est accueillie chez sa tante qui vit avec son mari et sa fille. Au début tout se passe bien pour elle, mais au bout de quelque temps, leur comportement va radicalement changer.

La jeune fille va devenir la domestique du foyer. Elle doit se lever à 5h tous les matins pour faire le ménage avant d’aller à l’école. A son retour, elle doit effectuer toutes les tâches ménagères : repasser, étendre le linge, préparer et servir le repas, nettoyer la vaisselle… A la fin de la journée, elle est contrainte de dormir par terre, sans matelas, ni couverture, ni oreiller et ne peut se laver qu’une fois par semaine.


En plus de supporter cela, l'enfant va être frappée à plusieurs reprises, à coups de ceinture, de livres et d’ustensiles de cuisine, brûlée au fer à repasser, jusqu’au jour où après en avoir parlé à une amie à l’école, elle trouve le courage nécessaire pour s’enfuir et va se réfugier chez sa cousine qu’elle n’a vu qu’une seule fois.

Peu de temps après, OICEM est informée de la situation dramatique de cette jeune fille. Suivie psychologiquement par nos services depuis 3 ans, notre ONG, partie civile dans ce procès, s’est aussi chargée de son assistance sociale et juridique. Maitre Yann Prévost va assurer sa défense."

Selon notre spécialiste justice, Jean-François Giorgetti, l'enquête révèle que le médecin de famille, le directeur de l'école, dans laquelle était scolarisée la fillette,et les voisins, n'ont pas rien remarqué.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information