Le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, a remercié mercredi l'ensemble des équipes de secours mobilisées sur les lieux du crash de l'A320 de sa filiale Germanwings, et promis aux familles de victimes une aide continue. Mais ils ont refusé de répondre aux questions des journalistes.
"Nous sommes reconnaissants", a déclaré, en français, M. Spohr, qui s'est recueilli devant une stèle en hommage aux victimes aux côtés du PDG de Germanwings Thomas Winkelmann, dans la commune du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), à proximité des lieux de la catastrophe qui a fait 150 victimes.
"Je donne ma parole aux victimes, notre aide ne va pas s'arrêter cette semaine.
Nous continuerons d'apporter notre aide tant qu'elle sera nécessaire", a-t-il ajouté. "Si nous sommes là aujourd'hui, au nom de Germanwings et de Lufthansa, c'est aussi pour remercier les centaines de personnes qui ont fait un travail formidable pour aider au cours de ces dernières semaines", a expliqué le PDG de la compagnie aérienne, citant les forces de police, la gendarmerie, l'armée, les "médecins qui aident à l'identification des victimes", ainsi que les habitants de la région.
Recueillement
Arrivé par hélicoptère un peu plus tôt dans la ville voisine de Seyne-les-Alpes, Carsten Spohr s'est recueilli une vingtaine de minutes dans la chapelle ardente du Vernet, accompagné par les maires des communes alentour, avant de s'adresser à la presse, venue nombreuse, et n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.Carsten Spohr s'est dit "impressionné par le professionnalisme, l'énergie, l'empathie et la sympathie qui ont été manifestés".
"Tout le monde sait à la Lufthansa à quel point ce travail était difficile, parfois dangereux (...). Nous sommes extrêmement impressionnés et reconnaissants", a-t-il indiqué, remerciant de nouveau "les autorités locales, les habitants, ainsi que le peuple français".
Le PDG de Lufthansa, qui a survolé la zone du crash mardi 24 mars, le soir de l'accident, a atterri mercredi matin sur l'aérodrome d'où décollent les hélicoptères qui conduisent les enquêteurs sur les lieux du crash depuis plus d'une semaine. Il s'est ensuite rendu au poste de commandement de Seyne et doit se rendre vers 17H au service oecuménique funèbre, à l'église catholique de Haltern (ouest de l'Allemagne), d'où étaient originaires les 16 élèves allemands morts dans la catastrophe.