Parti à l'assaut de l'Everest avec l'association Courir pour la mémoire, Ara Khatchadourian est actuellement bloqué à 5200 mètres d'altitude, sur le versant tibétain du plus haut sommet du monde, avec une centaine d'autres alpinistes. Il a réchappé aux avalanches mortelles qui ont suivi le séisme.
Le Népal n'en finit plus de compter les victimes du séisme sans précédent survenu samedi: près de 2000 morts recensés, et 5000 blessés. Les hélicoptères ont commencé à atterrir dimanche au camp de base du mont Everest pour y secourir les victimes d'une avalanche qui a fait au moins 14 morts. Sur le versant tibétain, une centaine d'alpinistes de toutes les nationalités stationnent dans un camp de base à 5200 mètres d'altitude. Parmi eux, Ara Khatchadourian. Ce sportif de l'extrême marseillais est parti de la cité phocéenne le 6 avril dernier, pour commémorer à sa façon le centième anniversaire du génocide arménien.
Se hisser sur le toit du monde
Parti avec l'association Courir pour la mémoire, son objectif était de planter les drapeaux arméniens et marseillais au sommet du toit du monde. Ara Katchadourian se trouvait comme il l'avait prévu en pleine ascension le 24 avril, à la date anniversaire, mais samedi des avalanches ont stoppé de nombreux alpinistes dans leur progression. Il est actuellement bloqué dans son camp de base, mais les alpinistes russes, canadiens, argentins et japonais qui sont participent aux différentes expéditions sont tous sains et saufs.Les guides locaux et les sherpas qui les accompagnent ont dans un premier temps ont eu beaucoup de mal à joindre leurs familles à Katmandou, mais à cette heure, ils sont tous rassurés .
Aucun drame dans cette petite communauté de sportifs et les alpinistes envisagent de reprendre leur ascension dès que possible.