Il avait prévu d'introduire 4 téléphones portables dans la cour d'une maison d'arrêt de Grasse avec un drone, mais n'est pas parvenu à faire fonctionner l'engin : un homme a été condamné à 3 mois de prison par le tribunal correctionnel de Grasse.
Un homme a été jugé ce vendredi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Grasse pour " tentative d'introduction d'objets illicites en maison d'arrêt ". Il a été condamné à 3 mois d'emprisonnement.
Il avait été interpellé la veille en flagrant délit à proximité de la prison, en compagnie d'un mineur.
Ils étaient en possession d'un drone qu'ils n'ont pas réussi à mettre en marche en raison d'un problème technique et ils avaient pour objectif de livrer 4 téléphones portables dans l'enceinte de l'établissement pénitentiaire.
Le ou les destinataires du colis aérien n'ont pu être identifiés, a déclaré le parquet de Grasse, précisant que le mineur présent a été remis à son représentant légal à l'issue de sa garde à vue, sans poursuites judiciaires à ce stade.
Un nouveau mode de livraison
En juillet, un drone avait déposé un colis dans la cour de la prison de Valence, dans le département de la Drôme.
Des détenus s'étaient emparés de son contenu sans qu'il puisse être retrouvé par le personnel pénitentiaire malgré les fouilles.
En mars, un drone avait été découvert fracassé dans l'enceinte de la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône dans le Rhône. En janvier, ce sont deux téléphones portables qui ont été livrés par un drone à la prison d'Annoeullin (Nord) et, en juin 2015, un autre drone, d'une envergure de plus d'un mètre, avait survolé la maison d'arrêt de Bourg-en-Bresse (Ain).