Sénatoriales 2020 : les forces en présence dans les Alpes-de-Haute-Provence

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, 557 "grands électeurs" sont appelés à élire un sénateur le 27 septembre. Trois candidats sont en lice, deux à gauche et un à droite. Il s'agit d'un scrutin majoritaire à deux tours.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il y a six ans, dans les Alpes-de-Haute-Provence, la gauche avait un candidat et la droite deux. Ce 27 septembre, le tableau s'inverse.

Le sénateur DVG Jean-Yves Roux brigue un deuxième mandat face à un adversaire de poids, le président de l’association des maires ruraux des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Jacques Lachamp, Divers Gauche lui aussi.

Elu en 2014 sous l’étiquette socialiste, Jean-Yves Roux a quitté le groupe PS de la Haute assemblée en 2018, pour rejoindre le groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen), à majorité radicale. Sa candidature est soutenue par le Parti radical de gauche.

La gauche part divisée

Le candidat DVG peut se prévaloir de soutiens de poids, de Christophe Castaner, député et président du groupe La République En Marche à l'Assemblée Nationale, du maire LR de Sisteron Daniel Spagnou, ou encore de la maire centriste de Digne-les-Bains, Patricia Granet-Brunello.

Face à lui, le maire DVG de Nibles (depuis 2001), Jean-Jacques Lachamp, se targue de rassembler le soutien des partis de gauche et écologistes. Le bureau national du Parti socialiste soutient sa candidature.

Mais instances nationales et locales ne sont pas toujours au diapason, le référent PRG des Alpes-de-Haute-Provence qui lui a apporté son soutien a été suspsendu par son parti.

Dans ce contexte, la droite peut-elle ravir ce siège à la gauche dans les Alpes-de-Haute-Provence ?

La mission a été confiée Claude Segond, maire sans étiquette, soutenu par le parti Les Républains. 

Présent en 2014, le parti de Marine Le Pen n’engage pas de candidat dans ce scrutin.

Les candidats en lice

  • Jean-Yves Roux, suppléant Laurence Depieds, maire de Saint-Martin-de-Brômes (DVG)
  • Claude Sagond, suppléante Béatrice Savornin, maire de Montclar (LR)
  • Jean-Jacques Lachamp, suppléante Claire Dufour, maire de Reillanne (DVG)

Contrairement aux Bouches-du-Rhône et au Vaucluse, où le scrutin proportionnel s'applique, le scrutin est uninominal majoritaire à deux tours dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans les Hautes-Alpes, où on élit qu'un sénateur. 

Retrouvez le détail des résultats des élections sénatoriales dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Rappel du scrutin de 2014

En 2014, huit listes étaient en course. Le sénateur PS sortant, Claude Domeizel, ne se représentait pas.

Le candidat socialiste Jean-Yves Roux l'avait emporté au second tour avec 41,23 % des suffrages, devant Bernard Jeanmet-Péralta (UMP) à 31,21 %, Jacques Depieds (DVD) 25,82 %, et Marie-Anne Baudouin Maurel (FN) 1,73%.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information