La Pelagia noctiluca décourage les baigneurs car sa piqure est très douloureuse et urticante. Certaines communes ont trouvé la parade, avec des filets de protection.
On dit qu'il y a des années avec, et des années sans. Il n'empêche. Les méduses mauves, de l'espèce pélagia noctiluca ne sont pas très grosses mais leurs filaments sont très longs. Les voir dans l'eau signe très vite l'arrêt de la baignade car on peut être piqué, même si on n'est pas tout près . Et ne pas se baigner en période de grosse chaleur comme actuellement peut être un autre supplice.
Des filets de protection
Certaines plages privées se sont lancées dans l'aventure, et désormais, les collectivités ont pris le relais.
En clair, il suffit de mettre un barrage flottant sur un périmètre suffisant, et normalement, le tour est joué.
Jean-François Descamps, adjoint délégué au littoral à la mairie de Cap d'Ail, explique le procédé.
Elles ne peuvent pas passer par dessus, ni par dessous car le filet est lesté. Tous les matins, les maîtres-nageurs ou les CRS vérifient. C'est sécurité totale toute la journée !
Plusieurs facteurs expliquent la prolifération
La première explication semble logique : le courant Ligure circule entre le golfe de Gênes et la détroit de Gibraltar et se bloque au niveaux des caps de la Côte d'Azur. Les méduses arrivent donc près du rivage. Les chercheurs évoquent aussi le réchauffement climatique et la disparition de certains prédateurs comme le thon.
Quoi qi'il en soit, ouvrez l'oeil, et bonne baignade quand même !
La cartographie des méduses est disponible sur le site http://meduse.acri.fr/carte/carte.php
Les conseils en cas de piqure
Il est conseillé en tout premier lieu de sortir de l'eau car la piqure est extrêmement douloureuse et de se rincer avec de l'eau de mer, l'eau douce fait en effet éclater les cellules urticantes.Ensuite, décollez les filaments avec une carte rigide et déposez du sable sur la zone sans frotter ( cela absorbe le résidu de filament).
Vous désinfecterez ensuite la plaie, puis appliquerez une pommade anti-inflammatoire.